Recherche
Dossiers thématiques
Récemment répertoriées
Publications en vedette
Bien qu’il soit difficile de situer exactement le début du mouvement féministe haïtien, on relève certains événements marquants dans son histoire, soit l'occupation militaire américaine et la création de la Ligue féminine d’action sociale en 1934. Ce mouvement a permis de nombreuses avancées dont le droit de vote pour les femmes, la mise en place d’une politique d’égalité, la création d’une loi criminalisant le viol, la ratification de la Convention de Belém Do Pará et l’adoption d’un plan de lutte contre la violence faite aux femmes.
On vise ici à comprendre et à analyser les réalités des enfants en situation de domesticité en Haïti communément appelés restavèk. Des parents en situation de pauvreté envoient leurs enfants dans des familles aisées dans l’espoir qu’ils auront une vie meilleure. Ces enfants deviennent des domestiques qui vont accomplir des tâches pour lesquelles ils ne sont pas rémunérés ou très peu. Décrite comme une forme d’esclavage moderne, cette pratique reflète les manières complexes dont s’exerce le pouvoir des gens occupant simultanément les rôles d’« oppresseur » et d’« opprimé ».
La CONAP prend position contre une reconstruction d’Haïti qui persiste à exclure et à exploiter les hommes et les femmes qui produisent les richesses sans en bénéficier. Elle revendique une rupture avec les rapports d’oppression et de dépendance et une économie articulée par et pour le peuple haïtien.
L’auteure soutient que le système éducatif en Haïti aurait des lacunes en lien avec cinq caractéristiques : l’effectivité, l’efficience, l’équité, l’éthique et l’évolutivité.
Il s'agit d’une lettre de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté demandant la destruction de l’accord américano-haïtien du 7 août 1933 qui perpétuait le contrôle américain sur les finances d’Haïti, et d'une critique du même accord rédigée par le député L. Dehoux. Celui-ci proteste contre l’occupation américaine et analyse le principe de l’accord, argumentant qu’il s’agit en fait du même Traité qui avait été rejeté par l’Assemblée nationale en 1932. Dehoux souligne que la signature de cet accord par le pouvoir exécutif va à l’encontre de la volonté du peuple et qu’il doit être soumis au pouvoir législatif, avant de pointer du doigt les injustices qu’il reproduit.