Sexual exploitation and abuse by aid workers and peacekeepers is happening in the aid sector and it has been happening for a long time. Sexual violence, exploitation and abuse against women and girls is endemic in many developing countries, especially where there is conflict and forced displacement, as we have found in previous work. Forms of systematic criminal sexual exploitation, for example in the form of human trafficking into prostitution, is also a common feature of such environments. Many aid and relief agencies, DFID included, have policies and programmes aimed at tackling all these challenges. Therefore, it is particularly horrifying to find evidence of personnel from the aid and security sectors perpetrating these abuses rather than combating them. Reports have regularly shown this kind of sexual exploitation and abuse being perpetrated across different countries, organisations and institutions, principally in humanitarian crises. At its core, sexual exploitation and abuse is an abuse of power and the power imbalance is predominantly, although not exclusively, men abusing women and girls. Due to confirmed under-reporting, the exact scale is currently impossible to define, but practitioners suspect that those cases which have come to light are only the ‘tip of the iceberg’. The lack of information must not be a cause for inaction. In addition to the abuse of aid beneficiaries, there is also evidence of significant numbers of cases of sexual harassment and abuse within aid organisations, including where the resulting proceedings have been conducted very poorly. There seems to be a common thread in this apparent inability of the aid sector to deal well with allegations, complaints and cases involving sexual abuse. There seems to be a strong tendency for victims and whistleblowers, rather than perpetrators, to end up feeling penalised.
L'exploitation et les abus sexuels commis par les travailleurs humanitaires et les soldats de la paix existent dans le secteur de l'aide, et ce, depuis longtemps. La violence, l'exploitation et les abus sexuels à l’égard des femmes et des filles sont endémiques dans de nombreux pays en développement, en particulier là où il y a des conflits et des déplacements forcés, comme nous l'avons constaté dans nos travaux précédents. Des formes d'exploitation sexuelle criminelle systématique, par exemple sous la forme de traite des êtres humains à des fins de prostitution, sont également une caractéristique commune de tels environnements. De nombreuses agences d'aide et de secours, dont le DFID, ont des politiques et des programmes visant à relever tous ces défis. Il est donc particulièrement horrifiant de trouver des preuves que du personnel des secteurs de l'aide et de la sécurité perpètre ces abus au lieu de les combattre. Des rapports ont régulièrement montré que ce type d'exploitation et d'abus sexuels est perpétré dans différents pays, organisations et institutions, principalement lors de crises humanitaires. À la base, l'exploitation et les abus sexuels sont un abus de pouvoir et le déséquilibre du pouvoir est principalement, mais pas exclusivement, le fait d'hommes qui abusent de femmes et de filles. En raison d'une sous-déclaration confirmée, il est actuellement impossible de définir l'ampleur exacte du phénomène, mais les praticiens soupçonnent que les cas qui ont été révélés ne sont que la « partie émergée de l'iceberg ». Le manque d'informations ne doit pas être une cause d'inaction. En plus des abus commis par les bénéficiaires de l'aide, il existe également des preuves d'un nombre important de cas de harcèlement et d'abus sexuels au sein des organisations d'aide, y compris lorsque les procédures qui en découlent ont été très mal menées. Il semble y avoir un fil conducteur dans cette incapacité apparente du secteur de l'aide à bien gérer les allégations, les plaintes et les cas d'abus sexuels. Il semble que les victimes et les dénonciateurs, plutôt que les auteurs, aient tendance à se sentir pénalisés. (Traduit par Mouka)
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