Malgré son caractère illégal, la pratique de l’avortement est monnaie courante dans la société haïtienne.
Des femmes haïtiennes se font avorter clandestinement. Les plus exposées sont celles des couches défavorisées qui, contrairement aux femmes de la couche aisée, n’ont pas la possibilité de se faire avorter dans des cliniques à Port-au-Prince, dans des centres spécialisés en Floride ou ailleurs. Les femmes pauvres ont recours à des produits abortifs, des pharmaciens, des « médecins-feuilles » ou des médecins ayant des diplômes reconnus, qui opèrent sans aucune supervision sanitaire étatique.
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