Women's nongovernmental organizations (NGOs) have become targets for increasing development funding in recent years, a bigger slice in a bigger overall pie. In addition to being a consequence of gradual shifts within development orthodoxy regarding gender, this targeting of women's NGOs results from two recent trends, gender "mainstreaming" and the scale-up of funding to combat HIV/AIDS. Both are given a place in the Millennium Development Goals (MDG) adopted by all member states within the United Nations.1 Some feminists welcome this affirmation of women's importance and increase in funding for women's NGOs (Zaoudé and Sandler 2001; Porter and Judd 1999), while others are skeptical of "institutional feminism" (Bessis 2001) and the "NGOization of feminism" (Lind 2000; Alvarez 1999).
Ces dernières années, les Organisations Non-Gouvernementales (ONG) de femmes sont devenues la cible d'un financement croissant du développement, une part plus importante du gâteau mondial. Outre le fait qu'il s'agit d'une conséquence de l'évolution progressive de l'orthodoxie du développement en matière de genre, ce ciblage des ONG de femmes résulte de deux tendances récentes. à savoir l'"intégration" du genre et l'augmentation du financement de la lutte contre le VIH/SIDA. Ces deux éléments figurent dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés par tous les États membres des Nations Unies. Certaines féministes se réjouissent de cette affirmation de l'importance des femmes et de l'augmentation du financement des ONG de femmes (Zaoudé et Sandler 2001 ; Porter et Judd 1999), tandis que d'autres sont sceptiques quant au "féminisme institutionnel" (Bessis 2001) et à la "ONGisation du féminisme" (Lind 2000 ; Alvarez 1999). (Traduit par Mouka)