In Haiti, the number of young people, especially women and girls, who report experiencing sexual and gender based violence (SBGV), is alarmingly high, especially in the highly populated capital city Port-au-Prince. But despite its scale, the issue is still commonly overlooked. SGBV is also likely underreported due to stigma and shame, as well as fear of reprisal from perpetrators or from the community.
The current availability of services for survivors is inadequate to address the problem, especially when it comes to the youngest survivors. Despite ambitious efforts from civil society actors and progress in some sectors, policies and overall capacity still fail to adequately address the needs. Survivors often fall between the cracks of a poorly coordinated system that should be providing them with an integrated package of medical and psychological care as well as social and legal support and protection.
In May 2015, Médecins Sans Frontières/Doctors Without Borders (MSF) joined other agencies serving SGBV survivors in Haiti to open a clinic specialised in providing this type of care in Port-au-Prince. From May 2015 to March 2017, MSF’s Pran Men’m clinic (Haitian creole for “take my hand”) has provided care to nearly 1,300 SGBV survivors.
En Haïti, le nombre de jeunes en particulier de femmes et de filles, qui déclarent avoir subi des violences sexuelles et sexistes, est alarmant, surtout dans la capitale très peuplée de Port-au-Prince. Malgré son ampleur, ce problème est encore souvent négligé. La stigmatisation et la honte, ainsi que la crainte de représailles de la part des auteurs ou de la communauté, font que les cas de VSBG ne sont probablement pas signalés.
La disponibilité actuelle des services destinés aux survivants est insuffisante pour faire face au problème, en particulier lorsqu'il s'agit des survivants les plus jeunes. Malgré les efforts ambitieux des acteurs de la société civile et les progrès réalisés dans certains secteurs, les politiques et les capacités générales ne répondent toujours pas aux besoins. Les survivants passent souvent entre les mailles d'un système mal coordonné qui devrait leur fournir un ensemble intégré de soins médicaux et psychologiques ainsi qu'un soutien et une protection sociale et juridique.
En mai 2015, Médecins Sans Frontières (MSF) a rejoint d'autres agences servant les survivants de VSBG en Haïti pour ouvrir une clinique spécialisée dans l’approvisionnement de ce type de soins à Port-au-Prince. De mai 2015 à mars 2017, la clinique Pran Men'm de MSF (créole haïtien pour "prends ma main") a fourni des soins à près de 1 300 survivants de VSBG.
(Traduit par Mouka)
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