This study aimed to increase understanding of barriers to cervical cancer prevention and control in Haitian women using photovoice methodology. Consented participants were (1) trained to use a digital camera and encouraged to capture their screening barriers, (2) interviewed to unpack and analyze their images, and (3) invited to participate in follow-up focus groups for refined discussion and data triangulation for content analysis using NVivo software. The sample included women (n = 25) who were on average 42 years (SD = 9.8, range: 26–57) and born and raised in Haiti. Results highlighted multiple barriers, including gendered family responsibilities, concerns about quality of care, financial and time constraints, worries about discomfort and exam efficacy, and emotional deterrents such as frustration. Framed by the PEN-3 model’s dimensions of cultural identity, relationships and expectations, and cultural empowerment, women’s recommendations to overcome barriers spanned education, evaluation, and empowerment, respectively, across individual, interpersonal, and institutional systems. Study results call for more extensive examination of the diversity present in the groups of African origin to unearth transnational, multifaceted determinants of health by biology, beliefs, and behaviors including sociocultural and socioenvironmental access. Future interventions must include development of proactive policies, which deliberately pressure the government and global community to prioritize health infrastructure while simultaneously educating women about and dispelling fear of cervical cancer, thus empowering Haitian women to live their healthiest lives. Accordingly, this study may contribute to understanding global health equity advances and improving public health infrastructure in underresourced settings in low- and middle-income countries in the Caribbean.
Cette étude visait à mieux comprendre les obstacles à la prévention et au contrôle du cancer du col de l'utérus chez les femmes haïtiennes en utilisant la méthodologie photovoile. Les participantes consentantes ont été (1) formées à l'utilisation d'un appareil photo numérique et encouragées à capturer leurs obstacles au dépistage, (2) interviewées pour décortiquer et analyser leurs images, et (3) invitées à participer à des groupes de discussion de suivi pour une discussion affinée et une triangulation des données pour une analyse de contenu, à l'aide du logiciel NVivo. L'échantillon comprenait des femmes (n = 25) âgées en moyenne de 42 ans (écart-type = 9,8, fourchette : 26-57), nées et élevées en Haïti. Les résultats ont mis en évidence de multiples obstacles, notamment les responsabilités familiales liées au sexe, les préoccupations concernant la qualité des soins, les contraintes financières et de temps, les inquiétudes concernant l'inconfort et l'efficacité de l'examen, ainsi que des facteurs de dissuasion émotionnels tels que la frustration. Encadrées par les dimensions d'identité culturelle, de relations et d'attentes, et d'autonomisation culturelle du modèle PEN-3. Les recommandations des femmes pour surmonter les obstacles portaient sur l'éducation, l'évaluation et l'autonomisation, respectivement, dans les systèmes individuels, interpersonnels et institutionnels. Les résultats de l'étude appellent à un examen plus approfondi de la diversité présente dans les groupes d'origine africaine afin de découvrir les déterminants transnationaux et multiformes de la santé par la biologie, les croyances et les comportements, y compris l'accès socioculturel et socio-environnemental. Les interventions futures doivent inclure le développement de politiques proactives, qui font délibérément pression sur le gouvernement et la communauté mondiale. Ils pourront donc accorder la priorité aux infrastructures de santé, tout en éduquant les femmes sur le cancer du col de l'utérus et en dissipant la peur de cette maladie, permettant ainsi aux femmes haïtiennes de vivre en meilleure santé. En conséquence, cette étude peut contribuer à la compréhension des progrès de l'équité en matière de santé au niveau mondial et à l'amélioration des infrastructures de santé publique dans les milieux manquant de ressources dont les pays à revenu faible et intermédiaire des Caraïbes. (Traduit par Mouka)