The earthquake that struck Haiti on January 12, 2010, caused severe spatial and social disruption of many communities. Over the past sixteen months, as international and national institutions struggled to respond in an effective and efficient manner, Haitian women, and their organizations, have served a central role in cultivating stability within affected communities. As institutions and communities seek to reconstruct the material and social foundations of Haiti, focusing on the contemporary actions of Haitian women provides opportunities to further support their empowerment and to transform approaches to post-disaster reconstruction. Building on historical narratives of resilience, Haitian women's organizations can place themselves at the root of a new national narrative, one that emphasizes the centrality of their concerns to the creation of broader social stability, and leverages their ability to weave together fragmented elements of society. Additionally, as international relief and development institutions re-engage in a discussion of how to best address fundamental challenges of communication, coordination, and continuity in post-disaster reconstruction, integrating a focus on women's agency will highlight ways in which the persistence of women's networks and organizations can support an integrated, culturally appropriate and ultimately sustainable process of reconstruction.
Le tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010 a provoqué de graves perturbations spatiales et sociales dans de nombreuses communautés. Au cours des seize derniers mois, alors que les institutions internationales et nationales s'efforçaient de répondre de manière efficace et efficiente, les femmes haïtiennes, et leurs organisations, ont joué un rôle central dans le maintien de la stabilité au sein des communautés touchées. Alors que les institutions et les communautés cherchent à reconstruire les fondations matérielles et sociales d'Haïti, se concentrer sur les actions contemporaines des femmes haïtiennes permet de soutenir davantage leur autonomisation et de transformer les approches de la reconstruction post-catastrophe. En s'appuyant sur les récits historiques de résilience, les organisations de femmes haïtiennes peuvent se placer à la racine d'un nouveau récit national, qui souligne la centralité de leurs préoccupations pour la création d'une stabilité sociale plus large, et qui tire parti de leur capacité à tisser ensemble les éléments fragmentés de la société. En outre, alors que les institutions internationales d'aide et de développement se réengagent dans une discussion sur la meilleure façon de relever les défis fondamentaux de la communication, de la coordination et de la continuité dans la reconstruction post-catastrophe, l'intégration d'un accent sur l'agence des femmes mettra en évidence les façons par lesquelles la persistance des réseaux et des organisations de femmes peut soutenir un processus de reconstruction intégré, culturellement approprié et fondamentalement durable. (Traduit par Mouka)
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