From Audre Lorde, Ntozake Shange, and Bessie Head, to Zanele Muholi, Suzan-Lori Parks, and Missy Elliott, Black women writers and artists across the African Diaspora have developed nuanced and complex creative forms. Mecca Jamilah Sullivan ventures into the unexplored spaces of black women’s queer creative theorizing to learn its languages and read the textures of its forms. Moving beyond fixed notions, Sullivan points to a space of queer imagination where black women invent new languages, spaces, and genres to speak the many names of difference. Black women’s literary cultures have long theorized the complexities surrounding nation and class, the indeterminacy of gender and race, and the multiple meanings of sexuality. Yet their ideas and work remain obscure in the face of indifference from Western scholarship.
Les femmes noires écrivaines et artistes de la diaspora africaines comme Audre Lorde, Ntozake Shange, Bessie Head, Zanele Muholi, Suzan-Lori Parks et Missy Elliott, ont développé des œuvres créatives nuancées et complexes. Mecca Jamilah Sullivan s'aventure dans les espaces inexplorés de la théorisation créative queer des femmes noires pour apprendre ses langages et lire les textures de ses œuvres. Allant au-delà des notions fixes, Sullivan indique un espace d'imagination queer où les femmes noires inventent de nouveaux langages, espaces et genres pour parler des nombreux visages de la différence. Les cultures littéraires des femmes noires ont longtemps théorisé les complexités entourant la nation et la classe, l'indétermination du genre et de la race, et les multiples significations de la sexualité. Pourtant, leurs idées et leur travail restent obscurs face à l'indifférence des chercheurs occidentaux. (Traduit par Mouka)