This chapter reflects on the ways in which foreign volunteers, humanitarian workers, and even academic researchers are implicated in gender-based inequality, racialized and sexualized power relations in Haiti. The author considers this a crucial aspect of transnational solidarity work that is often ignored by foreign participants who keep such aspects hidden, while they publicly present themselves as moral do-gooders helping Haiti. The goal of this chapter is to place racialized sexual exploitation of poor women and children at the forefront of disaster recovery and climate change research because it is a prime indicator of the “coloniality of disaster” and the workings of neoliberal processes of reconstructing through forms of climate adaptations that maintain the status quo. (Summary by Mouka) Ce chapitre réfléchit à la manière dont les volontaires étrangers, les travailleurs humanitaires et même les chercheurs universitaires sont impliqués dans l’inégalité entre les sexes et les relations de pouvoir racisées et sexualisées en Haïti. L’auteur considère qu’il s’agit d’un aspect crucial du travail de solidarité transnationale qui est souvent ignoré par les participants étrangers qui gardent ces aspects cachés, alors qu’ils se présentent publiquement comme des bienfaiteurs moraux qui aident Haïti. L’objectif de ce chapitre est de placer l’exploitation sexuelle racialisée des femmes et des enfants pauvres au premier plan de la recherche sur le relèvement après une catastrophe et le changement climatique, car il s’agit d’un indicateur primordial de la « colonialité de la catastrophe » et des rouages des processus néolibéraux de reconstruction par des formes d’adaptation au climat qui maintiennent le statu quo. (Résumé par Mouka) Copyright 2020, Duke University Press. All rights reserved. Republished by permission of the copyright holder, Duke University Press
Sexual Power
2020
dans
129-143
Lieu
ISBN
978-1-4780-1012-8
Mots-clés
Résumé
Résumé :
Fichier PDF
Lien externe