The United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH) has been marred by reports of sexual exploitation and abuse (SEA) perpetrated against local women/girls. However, there is very limited empirical evidence on the community’s perceptions regarding these sexual interactions. Through a mixed-methods approach, this article examines community experiences and perceptions of SEA, with three prominent themes arising: peacekeepers as tourists, peacekeepers as sexual exploiters and abusers, and peacekeepers as ideal partners. Uruguayan (n = 107, 28.1 per cent) and Brazilian personnel (n = 83, 21.8 per cent) were most commonly named in SEA narratives. We explore how these perceptions of MINUSTAH peacekeepers undermine the purpose and legitimacy of UN peace support operations, and propose strategies to prevent and address peacekeeper-perpetrated SEA.
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a été entachée par des signalements d'exploitation et d'abus sexuels (EAS) perpétrés contre des femmes/filles locales. Cependant, il existe très peu de preuves empiriques sur les perceptions de la communauté concernant ces interactions sexuelles. Grâce à une approche de méthodes mixtes, cet article examine les expériences et les perceptions de la communauté en matière d'EAS, avec trois principaux thèmes soulevés : les soldats de la paix en tant que touristes, les soldats de la paix en tant qu'exploiteurs et agresseurs sexuels et les soldats de la paix en tant que partenaires idéaux. Le personnel uruguayen (n = 107, 28,1 %) et brésilien (n = 83, 21,8 %) était le plus souvent cité dans les récits d'EAS. Nous examinons comment ces perceptions des soldats de la paix de la MINUSTAH nuisent au but et à la légitimité des opérations de maintien de la paix de l'ONU et nous proposons des stratégies pour prévenir et lutter contre les EAS perpétrées par ces soldats. (Traduit par Mouka)
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