The prevalence of intimate partner violence (IPV) among women living in Haiti increased from 25% in 2006–29% in 2012, with escalating reports of crisis in the last several years. We examined the association between IPV and HIV status among these women in Haiti. Participants were drawn from a larger sample of women (n = 513) with a history of IPV. Women living with HIV (n = 55) were matched to uninfected women (n = 110) to form a control group. Attitudes towards gender roles, mental and physical well-being, and partner violence were assessed and compared. Logistic regressions were utilised to calculate multivariable-adjusted odds ratios. Women living with HIV were more likely to report more severe forms of psychological violence (p < 0.01), and severe physical violence (p < 0.0001). Women who experienced severe forms of IPV were 3.5 times more likely to have an HIV positive status compared to those who did not experience severe IPV (p < 0.0001). There were significant associations between severe forms of IPV, and HIV status among Haitian women. IPV severity should be integrated into eligibility screening for biomedical strategies of prevention such as pre-exposure prophylaxis (PrEP) among Haitian women.
La prévalence de la violence exercée par le partenaire intime (VPI) chez les femmes vivant en Haïti est passée de 25 % en 2006 à 29 % en 2012, avec une escalade des rapports de crise au cours des dernières années. Nous avons examiné l'association entre la VPI et la séropositivité chez ces femmes en Haïti. Les participantes ont été tirées d'un échantillon plus large de femmes (n = 513) ayant des antécédents de VPI. Des femmes vivant avec le VIH (n = 55) ont été appariées à des femmes non infectées (n = 110) pour former un groupe témoin. Les attitudes envers les rôles de genre, le bien-être mental et physique, et la violence du partenaire ont été évaluées et comparées. Des régressions logistiques ont été utilisées pour calculer les rapports des cotes ajustés multivariables. Les femmes vivant avec le VIH étaient plus susceptibles de signaler des formes plus graves de violence psychologique (p < 0,01) et de violence physique grave (p < 0,0001). Les femmes ayant subi des formes sévères de VPI étaient 3,5 fois plus susceptibles d'être séropositives que celles qui n'avaient pas subi de VPI sévère (p < 0,0001). Il y avait des associations significatives entre les formes sévères de VPI et la séropositivité chez les femmes haïtiennes. La gravité de la VPI devrait être intégrée dans le dépistage de l'éligibilité aux stratégies biomédicales de prévention telles que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) chez les femmes haïtiennes. (Traduit par Mouka)