Partant du constat que peu de femmes figurent dans la littérature haïtienne, particulièrement dans le genre du roman, Gardiner se questionne sur la discrimination volontaire ou inconsciente envers les romancières notamment Cléante D. Valcin et Annie Desroy. À travers les romans de quatre auteures contemporaines : Marie Chauvet, Adeline Moravia, Marie-Thérèse Colimon-Hall et Liliane Devieux-Dehoux, l’auteure étudie le visage de la femme haïtienne et par extension les portraits des écrivaines qui les ont dépeintes. L’auteure souligne que, bien que les écrivaines aient produit des romans très différents les uns des autres, il existe certaines analogies entre eux et des thèmes récurrents tels que : les problèmes de la femme haïtienne, les luttes des femmes, la multiplicité des rôles de la femme, la volonté de dénoncer la misère du peuple haïtien, l’étude des mœurs, la religion et les préjugés sociaux ou de couleur. Elle conclut que les femmes haïtiennes ont chacune leur singularité mais présentent des traits communs qui les rapprochent, à savoir : la propension au dévouement, l’attachement au compagnon de vie, l’amour pour leurs enfants, la résistance au travail, le peu d’intérêt manifesté pour la politique, la réprobation des abus de la force, de la témérité, de l’audace, de l’intelligence et une profonde sensibilité. (Résumé par Mouka)
Visages de femmes, portraits d'écrivains
1981
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199
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Résumé
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