Childhood abuse has been linked to problematic drinking in adulthood. It is also documented that people living with HIV have higher rates of alcohol use than the general population. In Haiti, a total of 25% of women living with HIV have experienced childhood sexual abuse (CSA), which puts them at an increased risk for alcohol abuse. CSA has also been associated with anxiety disorders in adulthood. Therefore, it is critical to understand the relationship between CSA, anxiety, and alcohol use among women living with HIV. A total of 244 women living with HIV participated in this study, with 35% reporting CSA. Alcohol abuse was measured with the AUDIT, anxiety with the State-Trait Anxiety Inventory test, and sexual abuse with the Childhood Trauma Questionnaire. Compared to participants who did not experience childhood sexual abuse, participants who experienced childhood sexual abuse reported greater levels of alcohol use [(17.0, SD = 9.1) (11.9, SD = 8.6) p =.001] and anxiety [(55.8, SD = 9.8) (48.9 SD = 8.3) p =.001] respectively. The indirect effect of anxiety on the association between CSA and alcohol use was significant [(ß =.19 p =.05) 95% bootstrap CI.019 –.13] Thus, women who reported being sexually abused as children reported anxiety, which in turn, was associated with an increased risk for alcohol abuse. Results demonstrate that alcohol may be used as a negative coping mechanism to alleviate anxiety symptoms triggered by CSA. These findings elucidate the need for further research examining the impact that sexual trauma has on mental health.
Les mauvais traitements subis pendant l'enfance ont été associés à une consommation problématique d'alcool à l'âge adulte. Il est également documenté que les personnes vivant avec le VIH ont des taux de consommation d'alcool plus élevés que la population générale. En Haïti, 25 % des femmes vivant avec le VIH ont été victimes d'abus sexuels dans leur enfance, ce qui les expose à un risque accru d'abus d'alcool. La CSA a également été associée à des troubles anxieux à l'âge adulte. Il est donc essentiel de comprendre la relation entre la CSA, l'anxiété et la consommation d'alcool chez les femmes vivant avec le VIH. Un total de 244 femmes avec le VIH ont participé à cette étude, dont 35 % ont déclaré avoir été victimes de CSA. L'abus d'alcool a été mesuré avec l'AUDIT, l'anxiété avec le test State-Trait Anxiety Inventory, et les abus sexuels avec le Childhood Trauma Questionnaire. Par rapport aux participants qui n'ont pas subi d'abus sexuels dans l'enfance, les participants qui en ont subi ont signalé des niveaux plus élevés de consommation d'alcool [(17,0, ET = 9,1) (11,9, ET = 8,6) p = 0,001] et d'anxiété [(55,8, ET = 9,8) (48,9 ET = 8,3) p = 0,001]. L'effet indirect de l'anxiété sur l'association entre la CSA et la consommation d'alcool était significatif [(ß =.19 p =.05) 95% bootstrap CI.019 -.13]. Ainsi, les femmes qui ont déclaré avoir été abusées sexuellement dans leur enfance ont rapporté de l'anxiété, qui à son tour, était associée à un risque accru d'abus d'alcool. Les résultats montrent que l'alcool peut être utilisé comme un mécanisme d'adaptation négatif pour atténuer les symptômes d'anxiété déclenchés par la CSA. Ces résultats soulignent la nécessité de poursuivre les recherches sur l'impact des traumatismes sexuels sur la santé mentale. (Traduit par Mouka)