Social scientists and physicians alike have long known that the socioeconomically disadvantaged have higher rates of disease than those not hampered by such constraints. But what are the mechanisms and processes that transform social factors into personal risk? How do forces as disparate as sexism, poverty, and political violence become embodied as individual pathology? These and related questions are key not only to medical anthropology but to social theory in general. These questions are posed acutely in considering HIV infection, now that AIDS has become a leading cause of death among young adults throughout the world.
Les chercheurs en sciences sociales et les médecins savent depuis longtemps que les personnes défavorisées sur le plan socio-économique présentent des taux de maladie plus élevés que celles qui ne sont pas entravées par de telles contraintes. Mais quels sont les mécanismes et les processus qui transforment les facteurs sociaux en risque personnel ? Comment des forces aussi disparates que le sexisme, la pauvreté et la violence politique s'incarnent-elles comme pathologie individuelle ? Ces questions et d'autres questions connexes sont essentielles non seulement à l'anthropologie médicale, mais aussi à la théorie sociale en général. Ces questions se posent avec acuité lorsqu'on examine l'infection par le VIH, maintenant que le sida est devenu une cause majeure de décès chez les jeunes adultes à travers le monde. (Traduit par Mouka)