Cette étude sur la violence armée en Haïti, centrée sur les femmes communes des Cayes, Port-au-Prince et les Gonaïves, révèle que les sont à la fois victimes potentielles et actrices de cette violence. Les facteurs de risque identifiés, à la fois structurels et idéologiques, alimentent des cycles de violence armée entretenus par des groupes aux motivations diverses, souvent politico-criminels. L'étude clarifie le rôle des femmes dans ces groupes armés, soulignant leur utilisation d'armes non à feu telles que machettes, bouteilles en verre et pierres. Pour répondre à cette réalité complexe, l'étude propose plusieurs stratégies, soit renforcer le capital social des communautés affectées pour prévenir les conflits, réintégrer les femmes associées aux groupes armés dans la société civile et soutenir leur autonomisation économique. (Résumé par Mouka)