Purpose
We compared a cohort of Haitian immigrants with residents in Haiti with breast cancer (BC) to evaluate the effects of location on presentation, treatment, and outcomes.
Patients and Methods
Participants were Haitian women with BC living in Miami who presented to the University of Miami/Jackson Memorial Hospital and women with BC living in Haiti who presented to the Innovating Health International Women’s Cancer Center. The primary outcome was the relationship between location, cancer characteristics, and survival. The secondary objective was to compare our results with data extracted from the SEER database. Cox regression was used to compare survival.
Results
One hundred two patients from University of Miami/Jackson Memorial Hospital and 94 patients from Innovating Health International were included. The patients in Haiti, compared with the patients in Miami, were younger (mean age, 50.2 v 53.7 years, respectively; P = .042), presented after a longer duration of symptoms (median, 20 v 3 months, respectively; P < .001), had more advanced stage (44.7% v 25.5% with stage III and 27.6% v 18.6% with stage IV BC, respectively), and had more estrogen receptor (ER) –negative tumors (44.9% v 26.5%, respectively; P = .024). The percentage of women who died was 31.9% in Haiti died compared with 17.6% in Miami. Median survival time was 53.7 months for women in Haiti and was not reached in Miami. The risk of death was higher for women in Haiti versus women in Miami (adjusted hazard ratio, 3.09; P = .0024).
Conclusion
Women with BC in Haiti experience a significantly worse outcome than immigrants in Miami, which seems to be related to a more advanced stage and younger age at diagnosis, more ER-negative tumors, and lack of timely effective treatments. The differences in age and ER status are not a result of access to care and are unexplained.
Objectif
Nous avons comparé une cohorte d'immigrants haïtiens avec des résidents en Haïti atteints de cancer du sein (CS) pour évaluer les effets de la localisation sur la présentation, le traitement et les résultats.
Patients et méthodes
Les participantes étaient des femmes haïtiennes atteintes d'un CS vivant à Miami qui se sont présentées à l'Université de Miami/Jackson Memorial Hospital et des femmes atteintes d'un CS vivant à Haïti qui se sont présentées à l'Innovating Health International Women's Cancer Center. Le résultat primaire était la relation entre le lieu, les caractéristiques du cancer et la survie. L'objectif secondaire était de comparer nos résultats avec les données extraites de la base de données SEER. La régression de Cox a été utilisée pour comparer la survie.
Résultats
Cent deux patients de l'Université de Miami/Jackson Memorial Hospital et 94 patients d'Innovating Health International ont été inclus. Les patientes en Haïti, comparées aux patientes à Miami, étaient plus jeunes (âge moyen, 50,2 ans contre 53,7 ans, respectivement ; P = 0,042), se présentaient après une plus longue durée de symptômes (médiane, 20 mois contre 3 mois, respectivement ; P < 0,001), avaient un stade plus avancé (44,7 % contre 25,5 % avec un CS de stade III et 27,6 % contre 18,6 % avec un CS de stade IV, respectivement), et avaient plus de tumeurs négatives aux récepteurs d'œstrogènes (44,9 % contre 26,5 %, respectivement ; P = 0,024). Le pourcentage de femmes qui sont décédées était de 31,9% en Haïti en comparaison avec 17,6% à Miami. La durée médiane de survie était de 53,7 mois pour les femmes d'Haïti et n'a pas été atteinte à Miami. Le risque de décès était plus élevé pour les femmes en Haïti que pour celles à Miami (rapport de risque ajusté, 3,09 ; P = 0,0024).
Conclusion
Les femmes atteintes d'un CS en Haïti connaissent une issue significativement plus défavorable que les immigrantes à Miami, ce qui semble être lié à un stade plus avancé et à un âge plus jeune au moment du diagnostic, à un plus grand nombre de tumeurs négatives aux récepteurs d'œstrogènes et à l'absence de traitements efficaces en temps opportun. Les différences d'âge et de statut ER ne résultent pas de l'accès aux soins et restent inexpliquées.(Traduit par Mouka)
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