This article examines post-earthquake conditions in Haiti, which have left women and girls in a heightened state of vulnerability, as well as the ineffectiveness of the U.N. and government to uphold obligations under international law to include grassroots women’s leadership in the planning and implementation sessions to address sexual violence in displacement camps. It provides a brief overview of pre- and post-earthquake responses to sexual violence in Haiti, and then an overview of sexual violence and the vulnerability of women and girls since the earthquake. Next, it discusses Haiti’s obligation under international and regional law to protect women and girls from violence committed by private actors as well as the obligation to include their voices in plans for combatting gender-based violence. Finally, it explores the recent decision for precautionary measures granted by the IACHR to address sexual violence in 22 Haitian displacement camps and how this decision must be implemented by donor States through building the capacity of the Haitian government and Haitian civil society in order to end the epidemic of post-earthquake sexual violence. (Summary by Mouka)
Cet article examine les conditions post-séisme en Haïti qui ont laissé les femmes et les filles dans un état de vulnérabilité accrue ainsi que l’inefficacité de l’ONU et du gouvernement à respecter les obligations du droit international d’inclure le leadership des femmes des communautés dans les sessions de planification et de mise en œuvre pour lutter contre la violence sexuelle dans les camps de déplacés. Il donne un aperçu des réponses à la violence sexuelle en Haïti avant et après le tremblement de terre, puis de la violence sexuelle et de la vulnérabilité des femmes et des filles depuis le tremblement de terre. Ensuite, il aborde l’obligation d’Haïti, en vertu du droit international et régional, de protéger les femmes et les filles des violences commises par des acteurs privés, ainsi que l’obligation d’inclure leur voix dans les plans de lutte contre la violence sexiste. Enfin, il explore la récente décision de mesures de précaution accordées par la CIDH pour lutter contre la violence sexuelle dans 22 camps de déplacés haïtiens et comment cette décision doit être mise en œuvre par les États donateurs en renforçant les capacités du gouvernement haïtien et de la société civile haïtienne afin de mettre fin à l’épidémie de violence sexuelle post-séisme. (Résumé par Mouka)
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