The author argues that the sustained representation of rape purposefully draws our attention to gendered violence that has often been obscured in favour of broader forms of violence (in the forms of slavery, dictatorships, coups, occupations, etc.). Moreover, this paper deals with a writer whose approach to sexual violence also unveils its occurrence outside of contexts that are overtly political. In this paper Jean-Charles uses Marie Chauvet’s Amour, Colère et Folie to demonstrate how the practice of “never calling it rape” impacts cultural representations and how Chauvet’s text challenges that denial. Furthermore, it explains that women generally avoid labelling their assault “rape” due not only to the stigmatizing nature of doing so, but also because from a legal standpoint. Survivors must prove the act was non-consensual and face a defense adamant to avoid calling it rape. (Summary by Mouka)
L’auteur soutient que la représentation soutenue du viol attire délibérément notre attention sur la violence sexiste qui a souvent été occultée au profit de formes de violence plus larges (sous forme d’esclavage, de dictatures, de coups d’État, d’occupations, etc.) En outre, cet article traite d’un écrivain dont l’approche de la violence sexuelle dévoile également sa présence en dehors de contextes ouvertement politiques. Dans cet article, Jean-Charles utilise Amour, Colère et Folie de Marie Chauvet pour démontrer comment la pratique consistant à « ne jamais appeler ça un viol » a un impact sur les représentations culturelles et comment le texte de Chauvet remet en question ce déni. En outre, elle explique que les femmes évitent généralement de qualifier leur agression de « viol », non seulement en raison de la nature stigmatisante de cette pratique, mais aussi parce que, d’un point de vue juridique, les survivantes doivent prouver que l’acte n’était pas consensuel et faire face à une défense qui s’obstine à ne pas appeler cela un viol. (Résumé par Mouka)
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