Haiti’s history shows that women have remained the target of oppression irrespective of changes in political dispensation in the country. Sustainable peace and development can only be ensured through the full participation of women and by tackling gender inequality. This report details the gender inequality present in Haiti and provides steps and recommendations on possible reforms and actions to be adopted by the government as well as non-governmental organisations. For example, legal discrimination against women and girls is found in wage levels, the different age of consent for marriage without parental consent; unequal penalties for adultery and divorce; and the definition of violence against women as a crime of honor. It also analyses issues concerning women’s economic activity, women in governance, education, and violence against women as well as the institutional environment or addressing gender issues. It considers gender a cross-cutting issue and attempts to mainstream gender equity issues. This is an approach, which, if implemented at all stages of the policy cycle, will ensure responsiveness to the specific needs of women. (Summary by Mouka)
L’histoire d’Haïti montre que les femmes sont restées la cible de l’oppression, quels que soient les changements de régime politique dans le pays. La paix et le développement durables ne peuvent être assurés que par la pleine participation des femmes et par la lutte contre les inégalités entre les sexes. Ce rapport détaille les inégalités entre les sexes présentes en Haïti et fournit des mesures et des recommandations sur les réformes et les actions possibles à adopter par le gouvernement et les organisations non gouvernementales. Par exemple, la discrimination légale à l’égard des femmes et des filles se retrouve dans les niveaux de salaire, l’âge différent pour le mariage sans consentement parental, l’inégalité des peines pour l’adultère et le divorce, et la définition de la violence contre les femmes comme un crime d’honneur. Il analyse également les questions concernant l’activité économique des femmes, les femmes dans la gouvernance, l’éducation et la violence à l’égard des femmes, ainsi que l’environnement institutionnel ou les questions de genre. Elle considère le genre comme une question transversale et tente d’intégrer les questions d’équité entre les sexes. Il s’agit d’une approche qui, si elle est mise en œuvre à toutes les étapes du cycle politique, permettra de répondre aux besoins spécifiques des femmes. (Résumé par Mouka)