This study describes the prevalence of abuse and mental health issues among a cohort of HIV-infected Haitian women living in the United States. We present data on 96 women, ages 19–73 years (M = 47.6, SD = 11.1), who were screened for mental health concerns between 2009 and 2012. Results demonstrated that 12.5% of the women reported a history of abuse. However, posttraumatic stress disorder (PTSD) secondary to HIV was reported by approximately 34% of women. Depression and anxiety were also highly reported, with rates of 49% and 43%, respectively. Women who reported a history of abuse were more likely to report anxiety, PTSD, and PTSD related to HIV symptoms than those without. Our findings suggest that Haitian HIV-infected women may underreport abuse and experience significant depression and anxiety. These preliminary results could be used to develop future studies and to design and implement culturally sensitive interventions for this underserved population.
Cette étude décrit la prévalence de la maltraitance et des problèmes de santé mentale parmi une cohorte de femmes haïtiennes infectées par le VIH vivant aux États-Unis. Nous présentons des données sur 96 femmes, âgées de 19 à 73 ans (M = 47,6, ET = 11,1), qui ont été examinées pour des problèmes de santé mentale entre 2009 et 2012. Les résultats ont démontré que 12,5% des femmes ont rapporté des antécédents d'abus. Cependant, un trouble de stress post-traumatique (TSPT) secondaire au VIH a été signalé par environ 34 % des femmes. La dépression et l'anxiété étaient également fortement signalées, avec des taux de 49 % et 43 %, respectivement. Les femmes ayant déclaré des antécédents de maltraitance étaient plus susceptibles de déclarer des symptômes d'anxiété, de SSPT et de SSPT liés au VIH que les autres. Nos résultats suggèrent que les femmes haïtiennes infectées par le VIH peuvent sous-déclarer les abus et souffrir de dépression et d'anxiété importantes. Ces résultats préliminaires pourraient être utilisés pour développer de futures études et pour concevoir et mettre en œuvre des interventions culturellement sensibles pour cette population mal desservie. (Traduit par Mouka)