This article begins the study of the under-explored yet fundamental role of andikape (disability) mobility—the expression of subjectivity and the exercise of rights by the disabled—in Haitian history and society. It considers how recent tragic events in the Soud (Deaf) community fostered increased, collaborative mobilization of the moun andikape (the disabled) and related organizations to advocate for greater social inclusion, the securing of rights, and the expression of subjectivity. The article highlights the need to peel back the layers of systemic social insecurity that menace andikape mobility, as it also conducts intersectional analysis (disability, gender), focusing on the dispossessing states of insecurity that andikape women regularly experience.
Cette étude porte sur le rôle sous-exploré, mais fondamental, de la mobilité andikape (des personnes handicapées) — l'expression de la subjectivité et l'exercice des droits par les handicapés — dans l'histoire et la société haïtienne. Elle examine comment les événements tragiques récents dans la communauté Soud (malentendante) ont favorisé une collaboration et une mobilisation accrue de moun andikape (des personnes handicapées) et des organisations connexes pour plaider en faveur d'une meilleure inclusion sociale, de la garantie des droits et de l'expression de la subjectivité. L'article met en évidence la nécessité de supprimer les couches d'insécurité sociale systémique qui menacent la mobilité andikape, d'en faire une analyse intersectionnelle (handicap, genre) en se concentrant sur les états d'insécurité qui dépossèdent régulièrement les femmes andikape. (Traduit par Mouka)