One in three Haitian women, and two in three Haitian children, experience physical abuse. This study aims to assess characteristics of abused Haitian women and identify effective sources of support. This cross-sectional study used multiple logistic regression models to analyze sociodemographic characteristics of Haitian women, associations with abuse-exposure from a parent/intimate partner (IPV)/any perpetrator, and impacts of seeking help for abuse, from police/doctors/family. About 9.1% experienced abuse by a parent, 8.6% from IPV. Women abused by a parent were less likely to be employed (OR = 0.74, [95% CI = 0.59–0.93]) and more likely to have an often-drunk partner (2.10, [1.54–2.87]). IPV-exposed women were more likely to have primary education (1.56, [1.12–2.16]), an often-drunk partner (3.07, [2.24–4.22]) and less likely to live rurally (0.65, [0.47–0.89]). Seeking help from own family for IPV exposure was strongly associated with having a job (2.00, [1.04–3.89]) (P for interaction = 0.039) and seeking help from partner’s family for IPV was strongly associated with having an often-drunk husband (8.80, [3.07–25.23]) (p for interaction <0.001). We recommend family-based interventions targeting men’s perceptions about abuse and their alcohol consumption, introducing programs/policies integrating women into the workforce, and havens for abuse victims to confidentially receive individualized support.
Une femme haïtienne, sur trois et deux enfants haïtiens sur trois subissent des violences physiques. Cette étude vise à évaluer les caractéristiques des femmes haïtiennes maltraitées et à identifier les sources de soutien efficaces. Cette étude transversale a utilisé des modèles de régression logistique multiple pour analyser les caractéristiques sociodémographiques des femmes haïtiennes. Puis, leur association avec l'exposition à la maltraitance de la part d'un parent ou d’un partenaire intime (VPI) ou d’autres auteurs, ainsi que les impacts de la recherche d'aide pour la maltraitance auprès de la police, des médecins et de la famille. Environ 9,1 % ont été victimes de violence de la part d'un parent, 8,6 % de VPI. Les femmes maltraitées par un parent étaient moins susceptibles d'avoir un emploi (OR = 0,74, [IC 95 % = 0,59-0,93]) et plus susceptibles d'avoir un partenaire souvent ivre (2,10, [1,54-2,87]). Les femmes exposées à la VPI étaient plus susceptibles d'avoir un niveau d'éducation primaire (1,56, [1,12-2,16]), un partenaire souvent ivre (3,07, [2,24-4,22]) et moins susceptibles de vivre en milieu rural (0,65, [0,47-0,89]). La recherche d'aide auprès de sa propre famille pour l'exposition aux VPI était fortement associée au fait d'avoir un emploi (2,00, [1,04-3,89]) (P pour l'interaction = 0,039) et la recherche d'aide auprès de la famille du partenaire pour les VPI était fortement associée au fait d'avoir un mari souvent ivre (8,80, [3,07-25,23]) (p pour l'interaction <0,001). Nous recommandons des interventions familiales ciblant les perceptions des hommes sur la violence et leur consommation d'alcool, l'introduction de programmes et de politiques intégrant les femmes dans la population active, et des refuges pour les victimes de violence afin qu'elles puissent recevoir un soutien individualisé en toute confidentialité. (Traduit par Mouka)
Republication du présent contenu permise conformément aux dispositions et sous réserve des conditions garant sur le présent document.