The past few decades have seen an explosion of writing by women from the Caribbean. From Antigua, Barbados, Belize, Dominica, Grenada, Guyana, Haiti, Trinidad - women of African, European, and mixed ancestry have explored and manipulated their complex matrix: of languages and subtle linguistic codes; of folk traditions and formal English schooling; of vital politics and tormented histories; of intoxicating natural beauty and devastating poverty. They have written of mothertongues and motherlands, of exile, of the boundaries of bodies, of the politics of owning and not owning themselves. Though worlds apart, writings as diverse as Jean Rhys's Wide Sargasso Sea, published in 1966, and Jamaica Kincaid's Autobiography of My Mother, published 30 years later, nevertheless share a setting of shocking yet sinister beauty; a sense of the loss of a mother and the implications of this loss upon one's self; and a deeply resonant literary heritage. From Guyana's Beryl Gilroy to Haiti's Edwidge Danticat, Caribbean women are mingling the political with the lyrical in a quickly deepening new body of literature. Les dernières décennies ont vu une explosion de l'écriture des femmes des Caraïbes. D'Antigua, de la Barbade, du Belize, de la Dominique, de la Grenade, de la Guyane, d'Haïti, de Trinidad — des femmes d'ascendance africaine, européenne et mixte ont exploré et manipulé leur matrice complexe : de langues et de codes linguistiques subtils ; des traditions folkloriques et de l’enseignement formel en anglais ; de la politique vitale et d'histoires tourmentées ; d’une beauté naturelle enivrante et d’une pauvreté dévastatrice. Elles ont écrit sur les langues maternelles et les pays d'origine, sur l'exil, sur les limites des corps, sur la politique de se posséder et de ne pas se posséder. Bien que situés dans des mondes différents, des écrits aussi divers que Wide Sargasso Sea de Jean Rhys, publiés en 1966, et Autobiography of My Mother de Jamaica Kincaid, publié 30 ans plus tard, partagent néanmoins un cadre d'une beauté choquante, mais sinistre, un sentiment de perte d'une mère et les implications de cette perte sur soi-même, ainsi qu'un héritage littéraire profondément résonnant. De Beryl Gilroy, de Guyane, à Edwidge Danticat, d'Haïti, les femmes caribéennes mêlent le politique au lyrique dans un nouveau corpus littéraire qui s'approfondit rapidement. (Traduit par Mouka)
Caribbean Women Writers
1997
dans
Lieu
Nombre de pages
163
ISBN
978-0-7910-4492-6
Résumé
Résumé :