Objective
Interpersonal violence affecting women and children is increasingly recognized as a public health priority in humanitarian emergencies. Yet, research and intervention efforts have been fragmented across gender-based violence and child protection sectors. Using data from the Transforming Households: Reducing Incidence of Violence in Emergencies (THRIVE) project, this study sought to qualitatively investigate the intersecting drivers of multiple forms of violence in Côteaux, Haiti, while obtaining insight on how these drivers may be influenced by a humanitarian emergency.
Methods
This analysis used transcripts obtained using a photo elicitation approach over the course of three sessions per person. Thirty-six individuals participated in the study: eight adult females, ten adult males, eight adolescent females, ten adolescent males. Participants were given cameras to capture images related to family relationships, family safety, and changes to family dynamics due to Hurricane Matthew and its aftermath. In subsequent sessions, these photographs were used as prompts for qualitative interviews.
Results
Multiple and converging drivers of interpersonal violence were identified including the accumulation of daily stressors, loss of power/control, learned behavior (intergenerational cycle of abuse), and inequitable gender norms, all of which were influenced by the humanitarian context caused by Hurricane Matthew.
Conclusions
Our findings suggest multiple and converging drivers of violence may be exacerbated in times of crises, requiring interdisciplinary responses. In order to comprehensively address the drivers of violence, practitioners and policy makers should consider the needs of individuals and their families holistically, integrating community-led, gender transformative efforts and positive parenting with basic needs provision.
Objectif
La violence interpersonnelle touchant les femmes et les enfants est de plus en plus reconnue comme une priorité de santé publique dans les situations d’urgence humanitaire. Pourtant, les efforts de recherche et d’intervention ont été fragmentés entre les secteurs de la violence sexospécifique et de la protection de l’enfance. En utilisant les données du projet Transforming Households : Reducing Incidence of Violence in Emergencies (THRIVE), cette étude a cherché à enquêter qualitativement sur les moteurs croisés de multiples formes de violence à Côteaux, Haïti, tout en obtenant un aperçu de la façon dont ces moteurs peuvent être influencés par une urgence humanitaire.
Méthodes
Cette analyse a utilisé des transcriptions obtenues par une approche d’élicitation photographique au cours de trois sessions par personne. Trente-six personnes ont participé à l’étude : huit femmes adultes, dix hommes adultes, huit femmes adolescentes, dix hommes adolescents. Les participants ont reçu des appareils photo pour capturer des images liées aux relations familiales, à la sécurité de la famille et aux changements de la dynamique familiale dus à l’ouragan Matthew et à ses conséquences. Au cours des sessions suivantes, ces photographies ont été utilisées comme support pour des entretiens qualitatifs.
Résultats
Des facteurs multiples et convergents de violence interpersonnelle ont été identifiés, notamment l’accumulation de facteurs de stress quotidiens, la perte de pouvoir/contrôle, les comportements appris (cycle intergénérationnel d’abus) et les normes de genre inéquitables, tous influencés par le contexte humanitaire causé par l’ouragan Matthew.
Conclusions
Nos résultats suggèrent que les facteurs de violence multiples et convergents peuvent être exacerbés en période de crise, ce qui nécessite des réponses interdisciplinaires. Afin de s’attaquer de manière globale aux facteurs de violence, les praticiens et les décideurs doivent considérer les besoins des individus et de leurs familles de manière holistique, en intégrant des efforts de transformation du genre menés par la communauté et une parentalité positive en subvenant aux besoins de base. (Traduit par Mouka)