Haitians continue to rebuild following the devastating earthquake in 2010, as many also strive to recover and heal from associated horrific events. Immediately following the earthquake, domestic and international agencies reported dramatic increases in violence against women and girls in this small Caribbean nation that shares the island of Hispaniola with the Dominican Republic. In this article we highlight one segment of a situational analysis used as groundwork for developing an intervention to address gender-based violence (GBV). We sought to rapidly identify existing and needed resources and services for internally displaced women and girls in Haiti and to facilitate an immediate and sustainable response. During an eight-day period, we convened focus groups in Port au Prince. Displaced women and older girls, directors of nongovernmental organizations (NGOs), healthcare providers and administrators, and community youth leaders participated in the focus groups. Findings from these focus groups illuminate the multiple influences of GBV on displaced women and girls. Gaps, strengths, and limitations of existing resources, capacities, systems, and services for internally displaced Haitian women and girls were identified. In addition, factors that could potentially support or hinder effective implementation of preventive and response interventions were revealed. Our findings provided a foundation and structure for developing a culturally- specific educational and safety plan which was used in Haiti following the earthquake and continues to have relevance for use, today.
Les Haïtiens continuent de se reconstruire après le tremblement de terre dévastateur de 2010, alors que beaucoup s'efforcent également de se remettre et de guérir des événements horribles qui y sont associés. Immédiatement après le tremblement de terre, les agences nationales et internationales ont signalé une augmentation spectaculaire de la violence contre les femmes et les filles dans ce petit pays des Caraïbes qui partage l'île d'Hispaniola avec la République dominicaine. Dans cet article, nous mettons en évidence un segment d'une analyse situationnelle utilisée comme base pour développer une intervention visant à lutter contre la violence sexospécifique (VS). Nous avons cherché à identifier rapidement les ressources et les services existants et nécessaires pour les femmes et les filles déplacées à l’intérieur du pays en Haïti et à faciliter une réponse immédiate et durable. Pendant une période de huit jours, nous avons réuni des groupes de discussion à Port-au-Prince. Des femmes et des filles plus âgées déplacées, des directeurs d'organisations non gouvernementales (ONG), des prestataires et des administrateurs de soins de santé, ainsi que des leaders communautaires de la jeunesse ont participé aux groupes de discussion. Les résultats de ces groupes de discussion mettent en lumière les multiples influences de la VS sur les femmes et les filles déplacées. Les lacunes, les forces et les limites des ressources, des capacités, des systèmes et des services existants pour les femmes et les filles haïtiennes déplacées ont été identifiées. En outre, des facteurs susceptibles de soutenir ou d’entraver la mise en œuvre efficace des interventions de prévention et de réponse ont été révélés. Nos résultats ont fourni une base et une structure pour élaborer un plan d'éducation et de sécurité culturellement spécifique qui a été utilisé en Haïti après le tremblement de terre et qui est toujours utilisé aujourd'hui.