Rural Haiti provides an excellent case to study the human security crisis threatening women. Haitian women are often single mothers, leading average households of 4-6. In elected positions, female leadership is seldom recognized. With only 3.5% of parliament comprised of female leaders, policies decided at the state level seldom address the challenges women face in the countryside (HDI, 2017). Haiti has the highest mortality rate for children below the age of 5 and expectant mothers in the Western Hemisphere (WHO, 2017). This crisis is a significant one. When a mother struggles, both her life and her child’s are threatened. Yet the human security crisis is not all we can learn from rural Haiti. We can also examine the unique ways women have chosen to respond to this crisis and the potential for female democratic agency. There is a significant lack of elected female officials in Haiti. This fact invites us to consider the impact rural Haitian females, such as the famn chay, are potentially making in Haiti. Famn chay are traditional birth attendants who assist mothers in their home deliveries. They are also first responders in times of crisis, providing meals to hungry families and using their collective resources to benefit children in need. Some famn chay, I suggest, are promoting an innovative form of democratic agency through their local community council, konsey kominote. Such form of agency does not focus on formal mechanisms of representation. Instead, threatened by growing social and income inequalities, this particular group has chosen to organize to address the human security crisis currently threatening women in rural Haiti. L'Haïti rural constitue un excellent cas pour étudier la crise de sécurité humaine qui menace les femmes. Les femmes haïtiennes sont souvent des mères célibataires, à la tête de ménages de 4 à 6 personnes en moyenne. Dans les postes élus, le leadership féminin est rarement reconnu. Avec seulement 3,5% du parlement composé de dirigeantes, les politiques décidées au niveau de l'État répondent rarement aux défis auxquels les femmes sont confrontées dans les campagnes (HDI, 2017). Haïti a le taux de mortalité le plus élevé pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes dans l'hémisphère occidental (OMS, 2017). Cette crise est importante. Lorsqu'une mère lutte, sa vie et celle de son enfant sont menacées. Pourtant, la crise de sécurité humaine n'est pas tout ce que nous pouvons apprendre de l'Haïti rural. Nous pouvons également examiner les façons uniques que les femmes ont choisies pour répondre à cette crise et le potentiel pour l’agence démocratique féminine. Il y a un manque important de femmes élues en Haïti. Ce fait nous invite à considérer l'impact que les femmes rurales haïtiennes, telles que les famn chay, ont potentiellement en Haïti. Les famn chay sont des accoucheuses traditionnelles qui assistent les mères lors de leurs accouchements à domicile. Elles sont également les premières intervenantes en temps de crise, fournissant des repas aux familles affamées et utilisant leurs ressources collectives pour aider les enfants dans le besoin. Certaines famn chay, à mon avis, font la promotion d’une forme innovante d'agence démocratique à travers leur conseil communautaire local, le konsey kominote. Une telle forme d'agence ne se concentre pas sur les mécanismes formels de représentation. Au lieu de cela, menacé par des inégalités sociales et de revenus croissantes, ce groupe particulier a choisi de s'organiser pour faire face à la crise de sécurité humaine qui menace actuellement les femmes dans les zones rurales d'Haïti. (Traduit par Mouka) Sara Lynn Simeunovic. All rights reserved. Republished by permission of the copyright holder, Sara Lynn Simeunovic.
Female Democratic Agency: Lessons from Rural Haiti
2018
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66
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