Culturally sound health research and culturally relevant interventions are foundational to health promotion and disease prevention around the globe, especially for vulnerable populations in low-and middle-income countries who bear a disproportionate burden of sociodemographic and structural adversities, including gender-based violence and nonpartner sexual violence. There is a limited amount of scientific knowledge regarding the promotion of health equity for Haitian populations and about the challenges of cross-cultural practice and research among them. Using the social dominance and social justice theories as a framework, we discuss challenges encountered and biases discovered while conducting research aimed at finding ways to mitigate biological risks and psychological trauma among female victims of nonpartner sexual violence in Haiti. We highlight personal, professional/ethical, and social and structural barriers. We appeal to researchers who work in Haiti or who desire to work there to collaborate and consolidate their research objectives, to consciously engage in decolonizing their attitudes, and to promote antioppressive discourse about Haiti and its people.
La recherche en santé tenant compte de la culture et les interventions culturellement adaptées sont essentielles à la promotion de la santé et à la prévention des maladies dans le monde entier, en particulier pour les populations vulnérables des pays à revenu faible et intermédiaire qui supportent un fardeau disproportionné d'adversités sociodémographiques et structurelles, notamment la violence sexospécifique et la violence sexuelle non conjugale. Il existe une quantité limitée de connaissances scientifiques concernant la promotion de l'équité en santé pour les populations haïtiennes et les défis de la pratique et de la recherche interculturelles parmi elles. En utilisant les théories de la dominance sociale et de la justice sociale comme cadre, nous discutons des défis rencontrés et des préjugés découverts en menant des recherches visant à trouver des moyens d'atténuer les risques biologiques et les traumatismes psychologiques chez les femmes victimes de violence sexuelle non conjugale en Haïti. Nous soulignons les obstacles personnels, professionnels/éthiques, sociaux et structurels. Nous appelons les chercheurs qui travaillent en Haïti ou qui souhaitent y travailler à collaborer et à consolider leurs objectifs de recherche, à s'engager consciemment dans la décolonisation de leurs attitudes et à promouvoir un discours anti-oppression sur Haïti et son peuple. (Traduit par Mouka)