Thirsting for sensational stories about hunger, suffering, and violence, the world’s most prestigious news agencies—the Associated Press (AP), Agence France-Presse (AFP), Reuters, CNN, CBS, The Guardian—have for decades uncritically repeated anything NGOs, UN agencies, or pseudo-researchers claim about Haiti. No vetting of data. No critical review. In the wake of January 2010 Haiti earthquake these exaggerations and lies erupted on a scale greater than ever before: apocalyptic disaster, machete wielding gangs with faces hidden behind bandannas battling in the streets for loot, dust covered earthquake survivors resurrected from concrete tombs, two million orphans and lost children, sexual predators and slave traders prowling the rubble-strewn slums of Port-au-Prince hunting the children down, marauding bands of armed men beating and raping women and children at will, and sprawling refugee camps infested with every kind of human affliction. The avalanche of exaggerations and outright lies precipitated a tsunami of sympathy and donations, the latter of which mostly disappeared into the coffers of aid agencies, pockets of consultants, flimflam experts, and the Haitian elite. The Great Haiti Humanitarian Aid Swindle is the inside story of how some of the world’s most respected humanitarian aid agencies have deceived and manipulated the overseas public regarding what is really happening in Haiti. Sometimes they’ve done it knowingly, sometimes through self-delusion, but always with the goal of collecting money from sympathetic donors and always by ignoring or burying data that would contradict their fantastic claims. Their greatest ally has been the mainstream press.
Assoiffées d'histoires sensationnelles sur la faim, la souffrance et la violence, les agences de presse les plus prestigieuses du monde - l'Associated Press (AP), l'Agence France-Presse (AFP), Reuters, CNN, CBS, The Guardian - ont, pendant des décennies, répété sans critique tout ce que des ONG, des agences de l’ONU ou des pseudo-chercheurs affirment à propos d’Haïti. Pas de vérification des données. Pas d'examen critique. À la suite du tremblement de terre de janvier 2010 en Haïti, ces exagérations et ces mensonges ont éclaté à une échelle plus grande que jamais : un désastre apocalyptique, des bandes brandissant des machettes et aux visages cachés derrière des bandanas se battant dans les rues pour le butin, des survivants du tremblement de terre couverts de poussière ressuscités de tombes en béton, deux millions d'orphelins et d'enfants perdus, des prédateurs sexuels et des marchands d'esclaves rôdant dans les bidonvilles de Port-au-Prince jonchés de décombres et traquant les enfants, des bandes d’hommes armés en maraude battant et violant femmes et enfants à volonté, et des camps de réfugiés tentaculaires infestés de toutes sortes d'afflictions humaines. L'avalanche d'exagérations et de mensonges purs et simples a précipité un tsunami de sympathie et de dons, ces derniers ayant pour la plupart disparu dans les coffres des agences d'aide, les poches des consultants, les experts en « flimflam » et l'élite haïtienne. « The Great Haiti Humanitarian Aid Swindle » est l’histoire de comment certaines des agences d'aide humanitaire les plus respectées au monde ont trompé et manipulé le public étranger sur ce qui se passe réellement en Haïti. Ils l'ont parfois fait sciemment, parfois par illusion, mais toujours dans le but de collecter de l'argent auprès de donateurs sympathisants et toujours en ignorant ou en enterrant les données qui contrediraient leurs affirmations fantastiques. Leur plus grand allié a été la presse grand public. (Traduit par Mouka)
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