Objectives: Limited research following disasters suggests that internally displaced women are disproportionately vulnerable to violence and abuse. An interdisciplinary collaborative of researchers and practitioners in Haiti, the US Virgin Islands, and the US Mainland investigated gender-based violence (GBV) pre- and post-earthquake and health outcomes among Haitian women living in tent cities/camps following the 2010 earthquake.
Methods: A comparative descriptive correlational design using culturally sensitive and language appropriate computer-assisted interviews of 208 internally displaced women 2011–2013.
Results: Found high rates of violence and abuse both before (71.2 %) and after (75 %) p = 0.266, the earthquake primarily perpetrated by boy friends or husbands. Significantly more mental and physical health problems were reported by abused than non-abused women. The majority (60–78 %) of abused women did not report personal or community tolerance for violence and abuse, but acknowledged a community context of limited involvement.
Conclusions: Coordinated planning and implementation of needed interventions are essential to provide a balanced approach to the care of displaced women after natural disasters with sensitivity to the abusive experiences of many women both before and after the disasters.
Objectifs : Les recherches limitées menées à la suite de catastrophes suggèrent que les femmes déplacées à l'intérieur d’un pays sont disproportionnellement vulnérables à la violence et aux abus. Une collaboration interdisciplinaire de chercheurs et de praticiens en Haïti, dans les îles Vierges américaines et aux États-Unis continentaux a étudié la violence sexospécifique avant et après le tremblement de terre ainsi que les résultats en matière de santé chez les femmes haïtiennes vivant dans des villes/camps de tentes après le tremblement de terre de 2010.
Méthodes : Une conception corrélationnelle descriptive comparative utilisant des entretiens assistés par ordinateur adaptés à la culture et au langage de 208 femmes déplacées à l’intérieur du pays de 2011-2013.
Résultats : On a constaté des taux élevés de violences et d'abus avant (71,2 %) et après (75 %) p = 0,266 le séisme, principalement perpétrés par les petits amis ou les maris. Les femmes maltraitées ont signalé beaucoup plus de problèmes de santé mentale et physique que les femmes non maltraitées. La majorité (60-78 %) des femmes maltraitées n'ont pas fait état d'une tolérance personnelle ou communautaire à l’égard des violences et des abus, mais ont reconnu un contexte communautaire d'implication limitée.
Conclusions : Une planification et une mise en œuvre coordonnées des interventions nécessaires sont essentielles pour fournir une approche équilibrée de la prise en charge des femmes déplacées après des catastrophes naturelles avec une sensibilité aux expériences d’abus de nombreuses femmes avant et après les catastrophes. (Traduit par Mouka)