This Article examines women's and girls' struggles in the aftermath of the Haitian earthquake. In particular, it focuses on the grievous conditions in the displacement camps that foster gender-based violence and abuse, often perpetrated by members of armed groups or prison escapees. Indeed, the lack of lighting, private sanitary facilities, secure shelters, and police patrols in the encampment areas endanger women's and girls' safety. The devastation and traumatic loss of family and community members following the earthquake further affect women's resilience and increase their vulnerability to abuse and sexual violence. By examining the conditions and risks faced by women and girls in the displacement camps, this Article aims to identify preventive measures and effective responses that international law and humanitarian aid should adopt to protect displaced women and girls and address gender-based violence.
Cet article examine les luttes des femmes et des filles à la suite du tremblement de terre en Haïti. Il se concentre en particulier sur les conditions déplorables dans les camps de déplacés qui favorisent la violence et les abus sexospécifiques, souvent perpétrés par des membres de groupes armés ou des évadés de prison. En effet, l'absence d'éclairage, d'installations sanitaires privées, d'abris sécurisés et de patrouilles de police dans les zones de campement met en danger la sécurité des femmes et des filles. La dévastation et la perte traumatisante de membres de la famille et de la communauté suite au tremblement de terre affectent encore plus la résilience des femmes et augmentent leur vulnérabilité aux abus et aux violences sexuelles. En examinant les conditions et les risques auxquels sont confrontées les femmes et les filles dans les camps de déplacés, cet article vise à identifier les mesures préventives et les réponses efficaces que le droit international et l'aide humanitaire devraient adopter pour protéger les femmes et les filles déplacées et lutter contre la violence sexospécifique. (Traduit par Mouka)
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