This essay analyses three texts written by women in three different Caribbean Creole: Deyita’s Esperans Dezire (1988) written in Haitian Creole, Sistren’s Lionheart Gal (1986) written in Jamaican Creole, and Mamita Fox’s Identifikashon (1997) written in Curaçaoan Papiamentu. Strongman places these texts within the diachronic tradition of Creole writing, establishing a synchronic dialogue among them and tracing the emergence of a subjectivity, which is dually linguistic and gendered. The author proposes that Creole languages are an important medium for the expression of female subjectivity because of their association with the private sphere of the home and their subaltern linguistic status. In addition, through her analysis of the texts, she strengthens the notion of a common Caribbean culture, which exists despite the apparent fragmentation of the language. (Summary by Mouka)
Cet essai analyse trois textes écrits par des femmes dans trois créoles caribéens différents : Esperans Dezire (1988) de Deyita écrit en créole haïtien, Lionheart Gal (1986) de Sistren écrit en créole jamaïcain, et Identifikashon (1997) de Mamita Fox écrit en papiamentu de Curaçao. Strongman place ces textes dans la tradition diachronique de l’écriture créole, établissant un dialogue synchronique entre eux et retraçant l’émergence d’une subjectivité à la fois linguistique et sexuée. L’auteur propose que les langues créoles constituent un support important pour l’expression de la subjectivité féminine en raison de leur association avec la sphère privée du foyer et de leur statut linguistique subalterne. En outre, à travers son analyse des textes, elle renforce la notion d’une culture caribéenne commune, qui existe malgré l’apparente fragmentation par la langue. (Résumé par Mouka)
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