Several prominent contemporary Francophone women writers have embraced activism in compelling forms. In her written creations, Maïssa Bey from Algeria has continually called attention to the lack of women's rights in her homeland; she has also initiated writing workshops for women to reflect and express themselves. Fatou Diome, who left Senegal for Strasbourg, has shed light in her work on racism and sexism that African immigrants often face in Europe, and she has created an association in her homeland to help individuals become financially solvent. Yanick Lahens from Haiti has similarly devoted herself to activist endeavours on her island, including co-founding a library and working with youth after the earthquake. As these authors seek to create compassion through writing, they also promote empathy through their engagement outside the text, empowering people of various backgrounds by providing them with literacy skills, business acumen, and a sense that their story matters.
Plusieurs écrivaines francophones contemporaines de premier plan ont embrassé l'activisme sous des formes convaincantes. Dans ses créations écrites, Maïssa Bey, d'Algérie, n'a cessé d'attirer l'attention sur le manque de droits des femmes dans son pays d'origine ; elle a également lancé des ateliers d'écriture pour que les femmes puissent réfléchir et s'exprimer. Fatou Diome, qui a quitté le Sénégal pour Strasbourg, a mis en lumière dans son travail le racisme et le sexisme auquel les immigrés africains sont souvent confrontés en Europe, et elle a créé dans son pays une association pour aider les individus à devenir financièrement solvables. Yanick Lahens, d'Haïti, s'est également consacrée à des activités militantes sur son île, notamment en cofondant une bibliothèque et en travaillant avec les jeunes après le tremblement de terre. Si ces auteurs cherchent à susciter la compassion par l'écriture, ils encouragent également l'empathie par leur engagement en dehors du texte, en donnant à des personnes d'origines diverses les moyens de s'émanciper en leur permettant de s'alphabétiser, d'acquérir le sens des affaires et d’avoir le sentiment que leur histoire compte. (Traduit par Mouka)