Ce texte, rédigé à la suite du meurtre de l’actrice française Marie Trintignant, propose une réflexion sur la violence conjugale à partir d’un témoignage de l’auteure, qui est haïtienne. Les statistiques sur la violence conjugale sont très élevées puisqu’environ 70% des femmes interrogées en Haïti ont été victimes de violence. L’auteure s'interroge donc sur ce qui conduit un homme à violenter sa femme, aussi, normaux, bons, éduqués ou sérieux soient-ils. Dans le même ordre d’idées, elle souligne que ces hommes sont tous un frère, un cousin, un père. Lorsque la violence est subie, les émotions sont variées : honte, humiliation, culpabilité, impuissance, haine et douleur. Les victimes doivent sortir du silence et dénoncer ces violences. La solidarité entre femmes s’avère ici d’une importance capitale. (Résumé par Mouka)
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