This article provides a close reading of Marie-Célie Agnant’s Un alligator nommé Rosa (2007) and Femmes au temps des carnassiers (2015), novels that examine the range of women’s experiences during the Duvalier dictatorship. Inspired by real lives, they look back with a critical eye, offering multigenerational perspectives on the era and its aftermath. Agnant reimagines women who wield, abuse, defer to, contest, and resist power, as well as those who are coerced into silence in order to survive. By exploring the intersection of dictatorship, memory, and gender, Agnant advocates careful documentation of the past in order to lay the foundation for a democratic future, one that involves transparency, compromise, and above all, accountability.
Cet article propose une lecture attentive d'Un alligator nommé Rosa (2007) et de Femmes au temps des carnassiers (2015) de Marie-Célie Agnant, des romans qui examinent l'éventail des expériences des femmes pendant la dictature des Duvalier. Inspirés de vies réelles, ils portent un regard critique sur le passé, offrant des perspectives multigénérationnelles sur l'époque et ses conséquences. Agnant réimagine les femmes qui exercent le pouvoir, en abusent, s'y soumettent, le contestent et y résistent, ainsi que celles qui sont contraintes au silence pour survivre. En explorant l'intersection de la dictature, de la mémoire et du genre, Agnant préconise une documentation minutieuse du passé afin de jeter les bases d'un avenir démocratique, qui implique la transparence, le compromis et, surtout, la responsabilité. (Traduit par Mouka)
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