Recherche
Dossiers thématiques
Récemment répertoriées
Femmes esclaves dans les Amériques (XVIème-XIXème siècles) : Infériorité imposée, résistance assumée
Publications en vedette
Les progrès mondiaux en faveur des droits des femmes à disposer de leur propre corps sont multiples. Plusieurs pays font la promotion de l’éducation sexuelle et ont légalisé l’avortement. Cependant, il reste des obstacles dans les états où la religion empêche de décriminaliser cette pratique. Il est nécessaire que les pays comme Haïti, qui prennent des engagements dans le sens des droits des femmes, travaillent à changer les mentalités sur l’avortement, sa pénalisation étant une forme de discrimination envers les femmes.
Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a eu des impacts sur le comportement sexuel des adolescentes, plus particulièrement sur celles résidant dans les camps d'hébergement de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince (AMPAP). En effet, selon l'EDS (2012), le taux de fécondité a augmenté de façon considérable du côté des femmes âgées de 15 à 19 ans. On identifie ici les facteurs socioéconomiques qui influencent la fécondité des adolescentes vivant dans ces camps. La présence d'un enfant âgé de 5 ans et moins dans le ménage, l'âge au premier rapport sexuel, le statut matrimonial et le niveau d'éducation sont les facteurs clés qui ressortent dans l'explication du phénomène des maternités précoces.
Le rôle des femmes dans le développement économique est connu. Cet article analyse la situation entrepreneuriale des femmes haïtiennes et montre que l'autonomisation des femmes actuellement revendiquée par de nombreux acteurs est plus romantique qu'économiquement pragmatique puisque les entrepreneures restent souvent dans la pauvreté et les affaires minimisées.
Ce rapport, qui porte sur la situation des femmes en Haïti, en complète deux autres présentés en décembre 2014 par l’État haïtien au Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Il examine le principe de l’égalité et la loi sur l’égalité des sexes, la réforme législative, le mécanisme national de promotion de la femme, les stéréotypes et pratiques culturelles, la violence faite aux femmes ainsi que la santé.
Liée à l’instabilité politique et sociale ainsi qu’aux stéréotypes culturels, les violences de genre ont empiré après le séisme de 2010. Toutefois, le séisme a permis d'accroître l’attention portée à ce problème par la communauté internationale. Même si la justice pénale haïtienne est insuffisante, créant ainsi un haut taux d’impunité, les acteurs, actrices internationaux et nationaux s’accordent pour affirmer que l’État devrait être l’entité responsable de l’assistance juridique. Toutefois, le système en place reste fragile, en témoignent le manque d’habiletés et de moyens, l’inefficacité, la mauvaise gestion et les discriminations qui perdurent. La question persiste à savoir si des organisations pourraient permettre à l’État haïtien de bénéficier de leur savoir et expérience en accompagnement légal de victimes de violences de genre.