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Ce film revêt un caractère historique puisqu'il a été tourné quelques mois avant le tremblement de terre dévastateur de 2010 qui coûta la vie à des centaines de milliers de personnes. Cinq femmes y sont interrogées : leurs luttes quotidiennes pour la survie illustrent leurs conditions de vie et de travail et montrent comment la mondialisation néolibérale a eu des impacts directs sur Haïti. Malgré leur faible scolarité, ces femmes font preuve d'une compréhension sophistiquée de l'économie politique haïtienne et abordent avec honnêteté et scepticisme l'avenir de l'économie haïtienne. Poto Mitan permet de comprendre le fonctionnement d'Haïti, mais aussi de mettre l'accent sur des luttes mondiales, comme l'exploitation des travailleurs et l'assujettissement des femmes.
L'auteure analyse la violence sexuelle dans le contexte des conflits présents en Haïti. Elle y examine un thème peu exploré, celui du rôle des survivantes de violences sexuelles en tant qu'elles-mêmes auteures de violences. Elle s'est engagée personnellement avec les femmes victimes-survivantes pour mieux comprendre la menace quotidienne de violence qu'elles subissent ainsi que leurs motivations à participer aux conflits. À la lumière du tremblement de terre de 2010, qui a exacerbé le niveau de risque pour les femmes haïtiennes, l'auteure formule un certain nombre de recommandations qui devraient être mises en œuvre de toute urgence.
Le genre est une construction sociale et est généralement absent des débats économiques. Or les femmes haïtiennes des zones rurales sont plus vulnérables à la discrimination, ayant un accès réduit à l'aide, au soutien de l'État ou aux alliances nationales. L'examen de cette « exclusion » des femmes des débats économiques permettrait de mieux comprendre le sort des femmes des régions rurales d'Haïti ainsi que les effets de la mondialisation, des politiques néolibérales et de l'impérialisme.
L’auteure se penche sur certains éléments du roman « Pays sans chapeau » de Dany Laferrière : le thème du retour au pays natal, la narration à la première personne, le narrateur en tant qu’observateur, la langue choisie, l’intégration de proverbes et le style de l’écrivain.
L’histoire d’Haïti a été écrite par des hommes, pour des hommes. Ces derniers ont raconté le récit de leur pays en oubliant l’autre partie de l’Humanité : les femmes. Pourtant, elles ont aussi participé à son développement. Pour pallier cette situation, la Ligue féminine d’action sociale s’est donné pour mission de faire valoir le travail ardu réalisé par des femmes haïtiennes dans l’histoire de leur pays.