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Pour analyser le mouvement féministe haïtien et le contexte de crise dans lequel il s’inscrit, l’auteur expose la situation des femmes, des organisations féministes et la relation de celles-ci avec les autres acteurs politiques ou financiers. Il conclut que la crise actuelle du militantisme découle d’un éloignement des réalités des femmes haïtiennes et du manque d'harmonie au sein des organisations, ce qui affecte l’application de leurs revendications et l'efficacité de leurs actions.
À partir du cadre théorique féministe intersectionnel, ce mémoire aborde la perception qu’ont les femmes haïtiennes ayant immigré au Québec de leurs relations sexuelles et des rapports de couple qu’elles entretiennent avec des hommes. Au moyen d’entretiens, l’auteure explore la discrimination dont elles font l’expérience à travers la sexualité. Afin de mieux comprendre l’impact du processus migratoire sur ces femmes, elle aborde ce thème sous l’angle des rapports oppressifs plutôt que de celui de la prostitution, de la violence ou de la reproduction.
Cette conférence-débat sur la participation des femmes dans la reconstruction post-séisme fait ressortir le fait que, bien qu'elles soient importantes dans l’économie nationale, notamment dans le secteur de l’éducation, elles sont trop souvent marginalisées. Il serait donc capital de les outiller afin qu’elles puissent participer à la reconstruction et orienter les plans en fonction de leurs besoins, d’autant plus qu’une résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU exige leur pleine participation. Victimes de discrimination et d’exclusion, leur participation s’est avérée peu reconnue puisqu’elles sont davantage présentes dans le secteur non institutionnalisé. Dans le cadre de la reconstruction, la reconduction des stéréotypes les a laissées d’autant plus vulnérables.
En Haïti, le terme poto mitan renvoie au fait que les femmes seraient des poutres centrales à l’intérieur de la famille. Immobiles, elles doivent porter sur leurs épaules les multiples fardeaux de la société. Il est possible de sortir de cette vision de la féminité chez les Haïtiennes en montrant d’autres représentations intéressantes de celle-ci. La reconstruction de l’image des femmes doit se faire en diversifiant les récits à leur propos afin d'éviter de tomber dans les représentations négatives, que certaines histoires répandues peuvent dégager.
L'extrême pauvreté associée à la violence sexuelle affecte les femmes et les filles ayant survécu au tremblement de terre de 2010. La violence sexiste n'est pas un problème nouveau en Haïti, plusieurs études ayant documenté les pratiques endémiques de violence sexuelle. Cet article aborde les luttes des femmes et des filles après le tremblement de terre en Haïti, en particulier les conditions difficiles dans les camps de déplacé·es qui favorisent la violence et les abus sexistes, souvent perpétrés par des membres de groupes armés ou des évadés de prison. En effet, le manque d'éclairage, d'installations sanitaires privées, d'abris sûrs et de patrouilles de police dans les zones de campement met en danger la sécurité des femmes et des filles. L’auteure propose des mesures préventives et des réponses efficaces à cette situation.