Crossing the Dominican–Haitian border in greater numbers than previously, Haitian women and girls, many of whom have been forcibly displaced by the 2010 earthquake in Haiti, make multiple decisions about where to go and whom to trust. Thus they are in contact with informal scouts and other agents, while seeking employment as vendors in the frontier market, domestic workers in private homes, and sex workers in brothels in the Dominican Republic. This article argues that trafficking is but one problem along a spectrum of violence and human rights violations facing these women, requiring coordinated social interventions beyond law enforcement.
Traversant la frontière dominicale haïtienne en plus grand nombre qu'auparavant, les femmes et les filles haïtiennes, dont beaucoup ont été déplacées de force par le tremblement de terre de 2010 en Haïti, prennent de multiples décisions pour savoir où aller et à qui faire confiance. Ainsi, elles sont en contact avec des recruteurs informels et d'autres agents, tout en cherchant un emploi en tant que vendeuses sur le marché frontalier, travailleuses domestiques dans des maisons privées et travailleuses du sexe dans des maisons closes en République dominicaine. Cet article soutient que la traite n'est qu'un problème parmi d'autres dans l'éventail des violences et des violations des droits de l'homme auxquelles ces femmes sont confrontées, nécessitant des interventions sociales coordonnées allant au-delà de l'application de la loi. (Traduit par Mouka)
Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur, Bridget Wooding.