Autorisé par la loi canadienne sur la durée du droit d'auteur.
récits
Rose-Mercie
dans
Rose-Mercie n’a que 16 ans lorsque elle épouse sous la pression de sa mère Ange Peretti, riche négociant français installé au Cap-Haïtien. Peu après, sa vie bascule : nous sommes en 1915, Ange est mobilisé pour combattre en France. Elle lui annonce alors qu’elle est enceinte. En Haïti, les factions politiques se déchirent. Les Américains fidèles à la doctrine de Monroe, « l’Amérique aux Américains », débarquent pour établir l’ordre, mais aussi pour garantir leurs intérêts économique et commerciaux.
Visages de femmes, portraits d'écrivains
dans
Partant du constat que peu de femmes figurent dans la littérature haïtienne, particulièrement dans le genre du roman, Gardiner se questionne sur la discrimination volontaire ou inconsciente envers les romancières notamment Cléante D. Valcin et Annie Desroy. À travers les romans de quatre auteures contemporaines : Marie Chauvet, Adeline Moravia, Marie-Thérèse Colimon-Hall et Liliane Devieux-Dehoux, l’auteure étudie le visage de la femme haïtienne et par extension les portraits des écrivaines qui les ont dépeintes.
Dessalines et Marie Noëlle : Aieuls des Trujillo et des Saladin ?
dans
Au travers de cet article de revue, Robert R. Price désire retracer les liens de parenté probables entre Trujillo, Saladin et Dessalines. Il s’interroge sur les dires qui sont véhiculés au sein de la société et sur la véracité de ces propos. (Résumé par Mouka)
Germaine ou chercher la vie
dans
Germaine, âgée de 55 ans et vivant seule dans une baraque à la Saline, a établi un dialogue extraordinaire avec Dominique. Nous avons simplement laissé parler Germaine qui raconte en ses mots la situation d'au moins 2,000,000 de femmes qui vivent dans des situations d'extrême pauvreté dans les zones marginales urbaines et rurales d'Haïti.
Ce dialogue enregistré sur cassettes ayant duré plusieurs mois a constitué une masse importante d'information qui a servi de canevas pour la rédaction de ce livre.
Les Rapaces
dans
1971. Marie Vieux-Chauvet est exilée à New York, menacée de mort dans son pays après la parution de son chef-d’œuvre, Amour, Colère et Folie, publié chez Gallimard à l’instigation de Simone de Beauvoir et qui a provoqué la fureur du tyrannique Duvalier. Peu avant de mourir, elle trouvera la force d’écrire Les Rapaces, impitoyable réquisitoire contre le régime qui fait régner la terreur en Haïti.
Fille d'Haïti
dans
Lotus, née d’une mère qui se livrait à la prostitution et d’un père inconnu, voue une haine farouche aux hommes. « Parce qu’ils m’ont volé ma mère, ils sont mes pires ennemis. » Fréquentant bars et boîtes de nuit elle aguiche ceux qui la courtisent, pour mieux les repousser. Parmi eux, le seul à l’aimer d’un authentique amour : Georges Caprou, l’un des leaders de l’opposition au régime qui étouffe Haïti.