Une augmentation mondiale des violences faites aux femmes est observée à la suite des périodes de confinement dues à la pandémie de la COVID-19. En Haïti, la population était déjà restreinte aux déplacements, depuis 2018, pour des causes politiques. L’étude établit que dans ce pays, les violences envers les femmes augmentent par rapport à la situation politique et non à cause de la proximité accrue des couples pendant la pandémie. C’est plutôt la situation socio-économique, engendrée par un gouvernement inefficace en temps de crise, qui affecte les femmes.

Ce rapport fait état des conclusions faites par les agents qui œuvrent sur le terrain. Le KOFAVV est une organisation qui travaille dans les camps avec les victimes de viols et sur des mesures visant à sécuriser les camps pour les filles et les femmes. L’organisation fait la constatation que le manque de ressources est un élément important dans les lieux où les taux d’agressions sont le plus élevés.

La sixième Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS-VI 2016- 2017) a été réalisée par l’Institut Haïtien de l’Enfance (IHE) en collaboration avec l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatique (IHSI). L’EMMUS-VI, commanditée par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), a bénéficié de l’assistance technique du programme mondial des Enquêtes Démographiques et de Santé (The Demographic and Health Surveys (DHS Program)) d’ICF.

Au cours de la mission des Nations unies en Haïti, une équipe policière spécialisée a été déployée pour la prévention et la sanction des violences basées sur le genre. Ces dernières ayant fortement augmenté suite au séisme de 2010, la Police nationale d’Haïti n’était pas en mesure de lutter contre ce phénomène. Ce rapport traite de l’efficacité de cette nouvelle opération, dirigée et financée par la Norvège, à l’intérieur d’une mission de paix.

L’histoire d’Haïti a été écrite par des hommes, pour des hommes. Ces derniers ont raconté le récit de leur pays en oubliant l’autre partie de l’Humanité : les femmes. Pourtant, elles ont elles aussi participé à son développement. Pour pallier cette situation, la Ligue Féminine d’Action sociale s’est donné pour mission de faire valoir le travail ardu des femmes haïtiennes au travers de l’histoire de leur pays. (Résumé par Mouka)

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