Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur et de l'éditeur·rice, CRESFED.
Convention sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes
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Dans les pages qui suivent, il est question de la vie et des pratiques de plusieurs femmes qui furent Première dame de la République d’Haïti entre septembre 1957 et aujourd’hui. La petite histoire de ces Premières dames permet de comprendre la grande histoire de la politique de leur mari. J’ai voulu voir leur implication dans des domaines autres que la politique politicienne et les résultats qu’elles ont pu obtenir et dans quelle mesure ceux-ci ont impacté le cours des choses dans le pays.
It is 1937 and Amabelle Désir, a young Haitian woman living in the Dominican Republic, has built herself a life as the servant and companion of the wife of a wealthy colonel. She and Sebastian, a cane worker, are deeply in love and plan to marry. But Amabelle's world collapses when a wave of genocidal violence, driven by Dominican dictator Rafael Trujillo, leads to the slaughter of Haitian workers. Amabelle and Sebastian are separated, and she desperately flees the tide of violence for a Haiti she barely remembers.
Écrit dans l’urgence, ce livre pourrait laisser l’impression de raconter l’histoire d’un naufrage, car il commence par une esquisse de l’itinéraire d’une génération accablée par des désillusions répétées et parfois tragiques. Mais le propos des auteurs est surtout ailleurs : repenser, à travers les enseignements du combat démocratique des deux dernières décennies, la problématique de la démocratisation en Haïti. Il s’agit, pour eux, de reprendre leurs réflexions dans le cadre de l’histoire qui se fait actuellement sous nos yeux dans un état de grande confusion.
Haitian Women between repression and democracy contains selected articles from Ayiti Fanm, an all-Creole newspaper. It was published for the first time in 1991, just one month before the September 29 coup orchestrated by General Raoul Cédras against President Jean Bertrand Aristide, Haiti's first freely and consitutionally elected President. Ever since, we have lived to experience and denounce the situation of violence our population has been subjected to as well as its consequences on our society's opportunities for a better future.
«Je suis la femme de Daniel Leroy et la maîtresse d’un secrétaire d’État macoute. C’est vrai je suis lâche, j’aurais pu me battre, refuser, crier au scandale. Mais j’aurais été seule, tout à fait seule. Seule face à la peur. J’aurais pu disparaître, me faire torturer et violer, comme il y a quelques années, au tout début de la dictature, cette journaliste, mère de cinq enfants. Maintenant la peur couche dans mon lit, je la baise, lui donne du plaisir, je profite de ses largesses. En me soumettant au secrétaire d’État je garde Daniel en vie. Pour le reste, pour demain, je ne sais rien.»
La mémoire aux abois est le roman du dialogue de deux solitudes dans un hôpital parisien, entre la veuve d'un dictateur, affaiblie, qui se meurt lentement, et la jeune assistante médicale qui la soigne. Entre les deux, obsédant, Quisquéya leur pays commun, et perdu, Quisquéya marqué par une dictature de trente ans, de père en fils.
Amabelle Désir, une jeune Haïtienne, est au service de la Señora Valencia, une "Espagnole" dominicaine. L'une est noire, l'autre blanche. Elles ont été élevées ensemble, partageant chambre, jeux et secrets. Jusqu'à ce que Valencia épouse Pico Duarte, un officier de la garde de Rafael Trujillo, le terrible dictateur de Saint-Domingue. Alors, leur différence de couleur de peau et de classe est devenue réalité. Amabelle, depuis, se contente d'une paillasse où la rejoint, le plus souvent possible, Sébastien, un coupeur de canne à sucre häitien.
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In May and June 2010, MADRE joined delegations coordinated by the Lawyers’ Earthquake Response Network (LERN) to Haiti to investigate the problem of rape and other gender-based violence in the camps. We found that women are being raped at an alarming rate-every day-in camps throughout Port-au-Prince. The Haitian Government, the UN and others in the international community have failed to adequately address the situation. Women, especially poor women, have been excluded from full participation and leadership in the relief effort.