Aux premières rafales, les femmes du bidonville de La Saline ont fui, enfants dans leurs bras, comme toujours. Mais en novembre, au cœur de la capitale haïtienne, les affrontements entre gangs ont viré au massacre, plongeant les survivantes davantage dans la misère.

De sa maison précaire, il ne reste plus que la dalle de béton. Devant les deux tôles rouillées qui lui servent aujourd'hui d'abri, Lovely Saint-Pierre raconte son cauchemar qui a débuté il y a huit mois.

Le 23 mai ramène la Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale. La fistule obstétricale est une lésion grave et dangereuse susceptible de survenir lors d'un accouchement ou en cas de violence sexuelle. Il s'agit d'une brèche de la filière pelvi-génitale, c'est-à-dire l'ensemble des structures anatomiques que traverse le fœtus lors de l’accouchement.

Dans une société où le sexisme fait rage, l'évolution de la condition féminine est un processus difficile à consolider. Aujourd'hui, le débat tourne autour de la violence physique faite aux femmes, mais personne n'ose prendre au sérieux la question de la violence morale, psychologique, psychique, voire conjugale, que les femmes haïtiennes subissent au quotidien.Aujourd'hui, les sous-hommes violent les femmes qui se trouvent sous les tentes parce qu'elles sont dans une situation précaire.

Notre objectif, c'est surtout chercher à démontrer la nécessité pour un pays d'avoir un système juridique basé sur l'égalité de droit en vue de protéger le droit de chaque citoyen et en même temps de mettre en lumière la faiblesse de l'Etat en matière de justice sociale. Or, l'idée forte des dirigeants haïtiens est que la femme n'est pas égale à l'homme. Partant de ce constat, nous pouvons parler de la déconstruction de la République plutôt que de sa construction.

Aujourd'hui, nul ne peut comprendre pourquoi les femmes et les enfants de la République d'Haïti continuent à faire l'objet de toutes sortes de violences et, plus particulièrement, celles et ceux qui habitent dans les zones réputées fragiles ?

The Baseline Study is designed to support the overall goal of AKSE, “…to improve the safety and security of women, children and youth in Haiti by decreasing the incidence of human rights abuse and expanding access to treatment and care.” The Performance Monitoring Plan (PMP) for the project assigns the following tasks to baseline inquiry: (1) determine the current situation regarding the rights of women, children, youth and people living with disabilities, (2) canvass householders to determine knowledge and opinions about services available for the protection of rights, and (3) identify gap

Cet article sur la violence conjugale en Haïti débute par une liste de définitions sur le thème de la violence. Ensuite, il présente l'ampleur du phénomène en Haïti à partir des résultats d'une enquête. Puis, le cycle de la violence conjugale est décrit, ainsi que son impact sur les victimes, les profils de l'agresseur et de la victime et leurs antécédents familiaux et pourquoi ce cycle se répète, las raisons pour lesquelles les femmes ne fuient pas.

Haitians continue to rebuild following the devastating earthquake in 2010, as many also strive to recover and heal from associated horrific events. Immediately following the earthquake, domestic and international agencies reported dramatic increases in violence against women and girls in this small Caribbean nation that shares the island of Hispaniola with the Dominican Republic. In this article we highlight one segment of a situational analysis used as groundwork for developing an intervention to address gender-based violence (GBV).

Trends in the proportion of women reporting ever having perpetrated physical intimate partner violence (IPV) and factors associated with such IPV in Haiti between 2000 and 2012 were analyzed. We used datasets from Haitian couples in the 2000, 2005, and 2012 Demographic and Health Surveys. Physical IPV was assessed by the Conflict Tactics Scale. Trends were tested with the Cochrane–Armitage test. Women’s and spouses’ factors associated with physical IPV perpetration by women were estimated using binomial multivariable regressions.

The military regime that ousted democratically elected president Jean Bertrand Aristide from power in a September 1991 coup d'etat remained in control of Haiti under the leadership of General Raoul Cedras until September 1994, when a U.S.-UN military intervention paved the way for Aristide's return one month later.