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Médias-Genre : Entre ouverture et contraintes
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Dans le cadre d’un processus de planification stratégique, il est essentiel que les partis politiques prennent en compte la dimension de genre.
Cette brochure s’adresse aux consultants-es et membres des partis politiques qui travailleront à l’élaboration de leur plan stratégique, et explique comment intégrer la dimension genre dans chacune des étapes du processus de planification.
En Haïti, les femmes ont toujours joué leur rôle dans la société, assumant leurs responsabilités sociales et économiques.
Ces deux dernières décennies, nous constatons que, peu à peu, elles ont compris la nécessité d’être présentes et actives au sein des trois pouvoirs. En peu d’années elles ont franchi de nombreux obs- tacles qui les retenaient dans la sphère sociale et privée. Cependant, leur absence au niveau des postes électifs demeure flagrante.
La détérioration de la situation des droits de l’homme et de la sécurité a encore affaibli un système judiciaire déjà en difficulté. La peur et l’intimidation sont désormais une réalité à laquelle de nombreux avocats et juges doivent faire face. Il est rapporté qu’entre 2016 et 2020, les tribunaux de tout le pays n’ont réussi à ouvrir que pendant 205 jours au total. L’indépendance du système judiciaire est attaquée d’une manière jamais vue auparavant.
La Concertation Nationale contre les Violences spécifiques faites aux femmes est un mécanisme de coordination tripartite gouvernement/société civile/agences internationales (SNU et coopération canadienne) mis en place au cours de l’année 2004 en vue de favoriser une coordination, voire une synergie entre les différentes initiatives gouvernementales et non gouvernementales, nationales et internationales, en cours dans le domaine de la lutte contre les violences spécifiques faites aux femmes, notamment les violences sexuelles.
Ces dernières années, la violence contre les femmes, y compris la violence sexuelle et la violence domestique (inclues sous le concept de la « violence de genre »), a fait l’objet d’une attention accrue par la communauté internationale. Un grand nombre d’études ont mis en exergue l’impact de ces violences sur la santé des femmes, et plus généralement, sur le développement humain.1 Bien que la violence de genre ne soit certainement pas une problématique nouvelle en Haïti, le séisme de 2010 a eu pour effet de concentrer l’attention des acteurs nationaux et internationaux sur la question.
Ce document présente plusieurs témoignages de femmes et de filles haïtiennes victimes de violences sexuelles basées sur le genre. Elles mettent de l'avant l’exposition des jeunes aux violences, le manque d’information disponible, l’importance des soins pour les victimes, les grossesses précoces et non désirées ainsi que le manque de ressources pour les victimes. (Résumé par Mouka)
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Cette recherche, conduite à Port-au-Prince à la fin de 2010 et au début de 2011, examine la situation des femmes et des filles dans les camps de personnes déplacées à la suite du séisme du 12 janvier 2010. Plus précisément, ce rapport étudie l’accès aux services de santé périnatale pour ces femmes et ces filles, l’effet de l’insécurité alimentaire sur la santé maternelle et reproductive, le développement de la pratique du sexe transactionnel, ainsi que la prévalence et les conséquences des violences fondées sur le genre.
La vulnérabilité à l’égard de la violence sexuelle et sexiste émerge dans de nombreuses situations de déplacement, qu’il s’agisse de déplacements liés à un conflit armé ou de déplacements liés à une catastrophe naturelle. Ceux qui fuient une situation d’urgence peuvent être soumis au viol, à l’exploitation sexuelle ou au trafic sexuel, alors qu’ils essaient d’obtenir un moyen de transport, de traverser les frontières, ou de trouver un logement.
La discrimination envers les femmes en Haïti est le résultat d’un apprentissage précoce de stéréotypes concernant le rôle des femmes. Elle constate que l’État ne fait pas suffisamment d’efforts pour appliquer des lois qui criminalisent les violences et que le Ministère de la Condition Féminine et aux Droits des femmes est négligé financièrement. Ouanaminthe est une ville frontalière d’Haïti où plusieurs femmes tentent de sortir du pays, elles sont soumises à une double vulnérabilité à la violence en tant que femmes et migrantes.