Ce mémoire a étudié les perceptions de femmes haïtiennes vivant au Québec depuis moins de cinq ans de leurs relations sexuelles avec les hommes et de leurs rapports de couple. Après avoir opté pour une méthodologie de recherche qualitative, la théorie féministe intersectionnelle a été retenue comme cadre d’analyse. Des entretiens individuels semi-dirigés ont été menés auprès de 9 femmes haïtiennes, âgées de 18 à 60 ans et ayant immigré au Québec depuis moins de cinq ans.

Les présentes conditions de vie en Haïti sont des plus désespérantes. Les drames politiques multiples, la violence croissante et la pauvreté sont à la source de graves problèmes sociaux. Pour les femmes haHiennes, la situation est encore plus critique. Car, ces dernières doivent non seulement survivre à leur quotidien, mais elles doivent aussi faire face à l'oppression qu'incite leur genre. C'est donc à une aliénation double qu'elles font face.

Bien qu’initialement les interventions extraétatiques se voulaient basées sur une prétention de solidarité internationale, l’aide humanitaire postséisme a eu des conséquences négatives sur la reconstruction de la société, particulièrement pour la cause des droits des femmes. Les acteurs internationaux ont involontairement nui aux mouvements sociaux et le rôle des femmes dans la reconstruction de l’État s’est vu camouflé.

L‘auteure réalise un état des faits sur la manifestation des divers courants féministes observable dans son objet d’étude, le Québec. Les féministes se divisent ainsi en trois branches distinctes, s’étant développées chronologiquement en réaction à diverses évolutions sociétales. Il y est présenté la différence entre les mouvements et plus précisément les raisons qui font que l’approche empirique font du féminisme populaire l’approche méthodologique la plus scientifique.

Dans cet écrit, l’auteure présente à la fois le système juridique civil français et le système juridique civil haïtien. Conséquemment à leur histoire bien différente, chacun des États a évolué différemment. Dans le cas d’Haïti, le point qui ressort le plus est la métamorphose de la parenté. En effet, le fait que les esclaves ne possédaient pas le droit à la filiation vient créer un changement important dans la structure familiale. De plus, l’institution du mariage est un legs français, dans les faits, le mariage était un rite peu pratiqué.

Le SIDA a été au cours de la première décennie de la pandémie une maladie létale. À compter de 1996, la disponibilité des antirétroviraux (ARV) a fait passer l’infection au VIH de maladie mortelle à maladie chronique. Ce progrès des sciences biomédicales a eu et continue d’avoir des effets sur l’espérance de vie des personnes touchées, notamment des enfants infectés par transmission verticale. Il a des impacts positifs sur l’état de santé des jeunes nouvellement infectés par transmission sexuelle.

Les clients de TS sont considérés comme un groupe à risque de VIH et aussi agiraient comme un « pont de transmission » entre les TS et les femmes de la population générale. En dépit de leurs comportements sexuels à risque, les clients de TS ont été rarement étudiés.

Le mouvement féministe haïtien vient de célébrer ses 100 ans: occasion idéale pour réfléchir à la réalité des Haïtiennes, tout en y intégrant des courants de pensée européens, américains et panafricains. Ce livre est construit sur le constat qu’Haïti et la Caraïbe ne peuvent faire l’économie de nouvelles pistes de réflexion dans un contexte où la situation des femmes ne cesse de se dégrader et où les acquis féministes sont constamment remis en question ou disqualifiés.

Notre thèse porte sur la violence masculine à l’égard des femmes dans les Églises en Haïti. Elle s’inscrit dans le champ disciplinaire de la théologie en dialogue interdisciplinaire avec des sciences humaines, particulièrement à l’intersection entre la sociologie, l’anthropologie, les sciences politiques, la philosophie, l’histoire, la psychologie les études sur les hommes (Men’s Studies) et les théologies féministes.