L'auteure traite de l’utilisation des croyances religieuses dans l’appropriation du corps des femmes. Elle aborde l’enjeu de l’avortement qui demeure un tabou, la société haïtienne le percevant comme une menace envers le rôle traditionnel des femmes à l’intérieur de la famille. La dimension religieuse fait en sorte que la dépénalisation de l’avortement suscite des débats même parmi les personnes luttant pour les droits humains. Selon l’auteure, il faut cesser de criminaliser les femmes pour un choix législatif sur lequel elles n’ont aucune voix et plutôt penser à leur santé.
Lorsque le tabou social se cache derrière la foi
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